LA « MARCHANDE DE SOURIRES »

 

LA « MARCHANDE DE SOURIRES »

L’idéal est enfin vainqueur de la matière,
Et l’esprit immortel fuyant le terre-à-terre
Des romans épais et grossiers,
S’envole, épanoui, vers les hauteurs divines
Quand on sait lui donner une œuvre suave et fine
Comme le drame exquis de madame Gautier,
Ou le fameux savon des trois frères Vaissier.

Maxime Dubreuil

Paru le 26 avril 1888 dans Gil Blas ;
le 22 mai 1888 dans Le Figaro.

Notes :

Dans Gil Blas, le poème n’est pas signé.

Dans Le Figaro du 26 octobre 1888, une « Note » indique que « M. Maxime Dubreuil n’est pas l’auteur des deux pièces de vers intitulées : la Marchande de Sourires, et Un Progrès poétique, publiées dans les numéros du Figaro des 22 et 31 mai dernier ».

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