- 198. — Savon du Congo, de marque courante.
- 300 000 quatrains n’ont effleuré qu’à peine
- Abandonné de tous, je languis dans l’exil ;
- Acclamé par le peuple, entre maints généraux,
- À ce cri généreux, un sympathique écho
- Achetez des valeurs à lots,
- Achève, ô doux savon, l’œuvre réparatrice !
- Adèle est un vivant musée : elle compose
- Adieu la chair, la table et le gai carnaval !
- Adiou, Canébière ! Adiou, pauvré vieille,
- Adorable Suzon, au teint pur et vermeil,
- À fêter l’an nouveau, voyez, chacun s’apprête !
- Afin d’achalander richement sa boutique,
- Afin d’avoir fines menottes
- À force de croquer — comme tous ses confrères —
- À force de fumer ma blonde cigarette
- Agitant par les rues ses cliquettes d’ivoire,
- Ah ! ça, le jour de l’ouverture
- Ah ! ça méchant soleil, que fais-tu donc là-haut ?
- Ah çà ! qu’ai-je donc ? Je suis grise…
- Ah ! comtesse, disait Boirot,
- Ah ! comtesse, vos yeux nous donnent le témoignage
- Ah ! disait Polyte à Nana,
- Ah ! donne-moi ton cœur, je veux aussi ta bourse,
- Ah ! fouchtra ! qu’on a ri, l’auchtre soir, chez Lanusse !
- Ah ! la perfide créature,
- Ah ! le beau rêve que j’ai fait
- Ah ! le procès d’hier nous en apprend de belles !
- Ah ! l’excellent billet que nous baille Bülow !
- Ah ! l’on vous a salé à la Conciergerie,
- Ah ! ma chère, as-tu lu le cas du pauvre abbé ?
- Ah ! marquise, marquise, marquise !
- Ah ! ne me parlez plus de mon mari, ma chère !
- Ah ! ne me parlez plus de toutes ces beautés
- Ah ! que d’efforts faut-il pour nous rendre plus beaux !
- Ah ! que d’efforts il faut pour nous rendre plus beaux !
- Ah ! quel joli rêve j’ai fait !
- Ah ! que vous sentez bon ! Que douce est votre peau !
- Ah ! tu le sais bien, toi que l’on marie,
- Ah ! tu veux épouser cette femme ? Regarde !
- Ah ! vais-je en recevoir, ma chère, des pépettes !
- Aimables souvenirs de mon amour défunt :
- Aimez le mot, faites la chose,
- Aimez qu’on vous conseille et non pas qu’on vous floue,
- Ainsi qu’un maréchal ignorant la défaite
- À la Chambre, au Palais-Bourbon,
- À la foire du Trône, on montre à maint badaud,
- À la mer, aux champs, à la ville,
- À la Pomme d’or, Boulanger désigne
- À l’arbre de ma vie une feuille nouvelle
- À la vente Marie Regnault,
- Albion sera-t-elle enfin reconnaissante ?
- À l’écrivain, toujours il faut un stimulant ;
- Al est un singulier dont le pluriel fait aux.
- À l’étage au-dessous, ma charmante voisine
- Alexandre et César, ces deux foudres de guerre,
- À l’Exposition du Cinquantenaire
- À l’Exposition le Nègre le plus beau,
- À l’Exposition, les peuples réunis
- À l’Exposition, mon cher, tu n’as pas vu
- À l’Exposition, sur les cailloux pointus,
- À l’exquise douceur des fruits de l’Occident
- À l’Hippodrome, au moins, le fait est rigolo,
- À l’instant je retrouve, au fond de mon armoire,
- Allez, beaux amoureux, vous qui cherchez l’ivresse,
- Allez, petits conscrits, sous nos jeunes drapeaux !
- Allez, point n’est besoin, pour le prix de sculpture,
- Allez-vous au Skating de la rue Rochechouart ?
- Allier des partis qui font mauvais ménage
- Allons, chasseresse aux pigeons dorés,
- Allons, enfants de la patrie,
- Allons, juges, venez faire amende honorable ;
- Allons, lève-toi, paresseuse,
- Allons, maître Chevreul, il en est temps encore :
- Allons poète (?), aligne encor ta rime…
- Allons, poudre de riz, votre règne est passé
- All right ! Vous nous venez de Londres par ce beau
- Allumeur de désirs dans les cœurs presque éteints,
- Alors les parfumeurs ne faisaient rien de bon,
- Amanda, c’est très sûr, me détient par la patte,
- Amateur de parfums, comme tout oriental,
- Ambre fin, néroly, musc et fleurs d’oranger,
- Amiens donne un pâté qui le couvre de gloire,
- À Milan, de Verdi l’on jouera l’Othello,
- Amis de leur patron, consciencieux, honnêtes,
- Amis, je l’ai juré, je siégerai en blouse,
- Amis, sachez-le bien, l’exemple vient d’en haut.
- Amis, si vous voulez plaire à la jeune fille,
- Amis, voisins, venez admirer mon enfant,
- Ami, venez demain ; nous boirons un bourgogne
- À Montmartre, on montrait hier un Achanti,
- À Mont-sous-Vaudrey l’on crie,
- Amour, qui perdis Troie, tu peux en perdre quatre ;
- Anne, en femme économe, a des titres de rente.
- Annette, apportez-moi mes fards, mes cosmétiques,
- À nier tes vertus nul mortel ne s’obstine ;
- À Paris, à Bruxelle, à Londre et à Madrid,
- À Paris, la Sombreuil est vraiment dans sa sphère.
- À Paris, les cuisinières
- À Paris, l’état sanitaire
- À peine le verrou tiré, la chambre close,
- À Pékin, savez-vous, comme on dit en Belgique,
- Âpre hiver, temps maudit des bises, des froidures,
- Après avoir couru par les monts, par les vaux,
- Après avoir fêté les nations étrangères,
- Après avoir pondu tant de fins madrigaux
- Après avoir séduit le Maître du tonnerre,
- Après avoir tout fait pour paraître moins laide,
- Après de longs débats j’ai su me décider ;
- Après divers essais, calculs, expériences,
- À présent que Soudais renonce à ma poursuite,
- Après le bal, hier, j’ai pu — faveur insigne ! —
- Après le saucisson, il prit une ceinture
- Après les élections, Paris, pour être beau,
- Après l’inondation terrible et ses ravages,
- Après une journée d’accablante chaleur,
- Après un long ballet, quand Cora la danseuse
- Après vingt ans actifs vécus dans le commerce,
- À propos, irez-vous aux courses de taureaux,
- À quarante-cinq ans commence l’âge ingrat ;
- À quel signe, Lina, reconnais-tu le sot,
- À quels nouveaux combats t’apprêtes-tu, héros,
- À quinze ans, pour les soins discrets de sa toilette,
- À quoi bon discuter une loi de divorce,
- À quoi bon nous donner ici-bas tant de peine ?
- Arlequin auprès de Pierrette,
- Arthur, dans un salon, fait la cour à Clémence ;
- Arthur reçoit des giroflées ;
- À sa belle un amant disait : « Ce qui m’enchante,
- À Sainte-Pélagie, un règlement sévère
- À son âge incertain et louche,
- Aspasie et Phryné, les grandes courtisanes,
- Assez de vain tapage, et de boue et de faux !
- Assurez votre vie et vos biens, s’il le faut ;
- As-tu, chère, attrapé l’affreuse influenza ?
- À tous les mal blanchis de la terre et de l’onde
- À tout mortel, probe ou canaille
- Au bal de l’Opéra, monsieur le contrôleur
- Au bal du Gil Blas, copains et copines
- Au bal du Gil Blas, que prendront d’assaut
- Au ballet du Congo, que dans Roubaix en fête,
- Au banquet d’aujourd’hui, les quinze mille maires
- Au banquet de la vie, infortuné convive,
- Au boulevard déjà les baraques sont closes ;
- Au Cirque Molier, les femmes hardies
- Au coin du feu Bébé fait des bulles légères
- Au débile vieillard dont le jarret chancelle
- Au dernier bal j’ai vu madame Trois-Étoiles
- Au-dessus de la tour, Eiffel, dans sa chambrette,
- Au dieu d’amour, il n’est rien d’impossible ;
- Au faîte de la tour grimper d’un pied agile
- Au fond du couvent la Nonnette,
- Au grand Chevreul Roubaix décerne une statue.
- Au Grand-Prix, à Longchamps, l’on fit assaut
- Aujourd’hui, dans la rue, au club, dans les salons,
- Aujourd’hui s’est levé ton vingtième printemps ;
- Au jugement dernier, quand s’ouvriront les cieux,
- Au lieu de l’arrêter, les gens criaient : Bravo !
- Au lieu d’emmitoufler ton corps dans la fourrure,
- Au lieu de nous montrer la pièce irréfutable,
- Au lion altéré, il faut une source d’eau ;
- Au long de la Tour si l’on entassait
- Au marché des fleurs, à la Madeleine,
- Au matin, quand baignant sa mignonne figure,
- Au milieu de tout ce scandale,
- Au milieu d’une foule élégante et choisie,
- Au moment de partir pour le lointain rivage,
- Au numéro trente-sept de la rue Lafayette,
- Au pays des parfums, du printemps éternel
- Au pays ennemi la grève se répand,
- Au pied de l’échafaud, sans changer de visage,
- Auprès d’un feu bien clair, lorsque l’hiver fait rage,
- Au président d’leur République
- Au prix d’une piqûre on peut cueillir la rose,
- Aurait-il donc cessé de plaire ?
- Au retour de Paris, vingt richards du village,
- Au retour des plages désertes,
- Au Savon du Congo, un jour, dans un salon
- Aussi doux que puissant, aussi fort que subtil,
- Au temps jadis, on usait à Paris,
- Au théâtre, un Yankee croyait que sa « baignoire »
- Autrefois il était possible
- Autrefois, je mettais une heure et davantage
- Autrefois la coquette, à grands frais, se baignait
- Autrefois l’on brillait dans les arts, dans les lettres
- Au trente-sept chacun se presse,
- Aux affres de la mort se livrant tout entière,
- Aux bains de mer d’Ostende ou de Trouville,
- Aux bains turcs du Hammam, après une nuit folle,
- Aux belles du Concours, les galants directeurs
- Aux champs, aux bains de mer, partout où le soleil
- Aux griffes de la mort se livrant tout entière,
- Aux jeunes filles l’on apprend
- Aux lumières Maud est charmante
- Aux mains de la lingère on voit courir l’aiguille,
- Aux manœuvres d’amour comme à celles de la guerre,
- Aux mondain’s qui sont dans l’mouv’ment,
- Aux petits des oiseaux, il donne la pâture
- Aux savons fins de toutes sortes,
- Aux sources des parfums quand votre âme s’enivre,
- Aux temps bibliques, la réclame
- Aux yeux de son époux, la maman de Toto
- Avant d’emménager à l’avenue d’Eylau,
- Avant de s’embarquer, à bord de l’Équateur,
- Avant que le jury prononce sa sentence
- Avec ces changements subits du thermomètre
- Avec maintes erreurs, il nous faut rompre, en somme,
- Avec mon or, disait un très gros savonnier,
- Avec sa femme un soir un père de famille
- Avec ses beaux bois, longs d’une aune
- Avec ses fraîches savonnettes
- Avec ses tons brûlés, le masque de grossesse
- Avec son fixatif, Lacaze immortalise
- Avez-vous appétit ? manœuvrez la fourchette ;
- Avez-vous des points noirs au nez ?
- Avez-vous des points noirs sur la face,
- Avez-vous du Congo ? demande quelquefois
- Avez-vous gagné par le bon tuyau ?
- Avez-vous lu dans les journaux
- Avide d’un éclat et d’un parfum nouveaux,
- Avocat et poète, il faut que je dépose
- Avoir bonheur parfait n’est pas très difficile,
- Avoir des concurrents est chose assez vulgaire ;
- Avoir des ronds dans ma profonde,
- Avoir du bon vin dans sa cave,
- Avoir les cheveux noir de jais, sourcils de même ;
- À vos moindres désirs je me soumets, madame,
- Ayant pour lui toutes les femmes,
- Baillez-moi cent rivaux, allez m’en quérir mille,
- Bals de tous les côtés. Partout les jeunes femmes
- Baste ! la haute vie n’a rien qui m’épouvante,
- Beau nez, dont les rubis m’ont coûté cent chopines
- Bébé n’aime pas l’eau ; pour lui, le lavabo
- Bébé pleure, qu’as-tu, lui dit Monsieur son père ?
- Belles dames qui m’écoutez,
- Belles de nuit, qui rêvez de conquêtes,
- Belles qui me lisez au Tréport, à Trouville,
- Belles robes et beaux chapeaux
- Belle Sylvie, je désespère
- Beuveurs illustres, et vous, tortilleurs de cropières,
- Bien des printemps naîtront comme est né celui-ci,
- Bien que le créateur l’ait fait à son image,
- Bien savonné j’étais, ainsi que mon vélo.
- Bientôt, les parfumeurs de toute cette terre
- Bientôt passera le temps des cerises,
- Bigre ! savez-vous qu’il fait chaud,
- Blanche neige, combien ton frais tissu d’hermine
- Blanchette est satisfaite : elle a dans son soulier
- Boireau gémit devant la Vénus de Milo :
- Boireau pleure devant la Vénus de Milo :
- Boire frais, manger chaud, chasser l’humeur chagrine,
- Boire, manger, — tel l’animal,
- Bon appétit, messieurs, beaux ministres intègres !
- Bonnetain, qui l’eût dit ? Alexis, qui l’eût cru ?
- Bon ! Voilà l’Institut qui s’en mêle, et Monod
- Boulanger ne peut pas revenir de son île,
- Boyard, nabab, prince ou pacha,
- Brazza triomphe encor : sa nouvelle victoire
- Bravo ! les Cadets de Gascogne,
- Brisant des potentats les sceptres éphémères,
- Calligula, qui fit sénateur son cheval,
- Canard qui donne joie à notre président
- Carte d’or ou carte d’argent,
- Ça sent le fauve ici, s’écria ma voisine,
- Ce bêta d’Esaü, qui pour quelques lentilles
- Ce dévorant Paris veut toujours du nouveau !
- Ce duel, ô Ferry, ne te dit rien qui vaille ;
- Ce jour, précisément, Zola me désola,
- Celui qui ne fait pas sa toilette au Congo
- Celui qui par lui seul subsiste… Jehovah,
- Ce mal d’ailleurs peu grave, et dont on ne meurt pas
- Cendrillon était laide, et la Fée sa marraine,
- Cendrillonnette était simplement lavandière,
- Ce n’est pas de la mine où gît le noir diamant
- Ce n’est pas la chemise, un corset, même un faux
- Ce n’est pas un amour outré de l’exotique
- Ce n’est pas un parfum comme on en trouve tant
- Cent ans ! Que de progrès accomplis en cent ans !
- Ce parfum délicat, troublant, qui du corsage
- Ce parfum-là produit des effets surprenants !
- Ce que j’aime surtout pour embellir ma vie,
- Ce que j’offre aux amis ? De coquets œufs de Pâque
- Ce qui manque aux Anglais, exultant du délire
- Ce qui rendit si beau le bal que nos édiles
- Ce qu’on voit chez la femme est joli, je le sais ;
- Ce qu’une belle n’omet pas
- Certain dentiste, au lieu d’endormir sa cliente,
- Certains hommes d’État ne sont plus populaires.
- Certains la font trouer, d’autres la font tanner ;
- Certains viticulteurs de l’Hérault et du Lot,
- Certes, sans cold-cream, ma peau
- César a dans son temps conquis maintes provinces,
- Ces dames du lavoir étaleront leurs grâces ;
- Ces deux syllabes sont divines :
- Ces héros, qui, sortant des luttes difficiles
- Ce siècle allait finir… quand soudain la trompette,
- Ce Siècle merveilleux est né de la victoire :
- Ce siècle qui finit et celui dont l’aurore
- Ce siècle va finir et rentrer dans l’Histoire.
- Ces marbres, vivantes statues
- Ce soir, l’Américain sera dans Santiago,
- Ces pauvres membres de la Ligue
- C’est aujourd’hui qu’il est utile
- C’est au printemps surtout qu’il faut tonifier
- C’est avec un plaisir croissant, toujours nouveau,
- C’est comme patriote et comme cocardier,
- C’est demain l’ouverture. Allons, Nemrods, en chasse !
- C’est doux, c’est frais et ça repose ;
- C’est d’une gousse d’ail — de là vint sa vaillance
- C’est d’un peu trop près que tu me renifles,
- C’est du suif granuleux, toujours commun ou rance,
- C’est du suif toujours grossier et souvent rance
- C’est en vain, belle enfant, que plusieurs fois tu rinces,
- C’est en vain qu’on voudrait, après tant de réclame,
- C’est épatant ! J’avais l’museau
- C’est étonnant, disait un bon vieux président,
- C’est la guerre aux savons grossiers et contrefaits !
- C’est le Congo que l’on encense,
- C’est le printemps, mesdemoiselles !
- C’est le printemps qui m’enlumine ;
- C’est le vade-mecum de la femme en voyage,
- C’est le vide au Trocadéro !
- C’est lui, le public seul, le juge souverain,
- C’est par caisses, c’est par wagons,
- C’est par cette chaleur surtout qu’il est utile
- C’est par le frottement rigoureux sur la peau
- C’est par le nez que toute femme mène
- C’est par l’odeur des fleurs, pure, fraîche et divine,
- C’est plaisir divin, c’est régal de reines,
- C’est quatre-vingt-dix fois que Ninon de Lenclos
- C’est surtout au printemps, quand la sève fermente
- C’est surtout au printemps qu’il faut tonifier
- C’est surtout chez les gens négligents, dont l’hygiène
- C’est surtout par l’effet des infusions laiteuses,
- C’est tous les vendredis — jour de Vénus — qu’Anna
- C’est une chose qui me choque !
- C’est un fait reconnu qu’une bonne fortune
- C’est un évén’ment, on dit qu’les gendarmes,
- C’est un vrai parfum porte-veine !
- C’était hier, à Longchamps, l’assaut
- C’était hier par camions, par énormes chariots,
- C’était — je m’en souviens — une année bissextile…
- C’était pendant l’horreur d’une cuisante nuit ;
- C’était un soir d’hiver, si j’ai bonne mémoire ;
- Cet exquis savon en vaut quatre ;
- Cet hivernal printemps compromet la santé.
- Cet hôtel d’Italie, où nous nous arrêtâmes,
- Cette année, irez-vous à Nice ?
- Cette chipie d’Armande est toujours adorable !
- Cette élégante qui trottine
- Cette superbe fleur, que l’or pur enlumine,
- Chacun fait ce qu’il peut pour conquérir l’Afrique :
- Chacun manifeste à sa guise.
- Chacun me dit du bien de Robert, mon futur,
- Chacun, pour célébrer la fête du pays,
- Chacun son lot dans ce bas monde :
- Chantre de d’Artagnan, Alexandre Dumas,
- Chaque époque a son nom dans l’histoire des âges :
- Chaque heure qui s’écoule à l’horloge du Temps
- Chaque jour, au lever, Claire, devant sa glace
- Chaque jour se révèle un nouveau tripotage…
- Chaque jour voit naître un nouveau poète,
- Chaque peuple possède un trésor qu’on renomme :
- Chaque riche marchand de porcs de Chicago
- Chaque siècle possède une illustre charmeuse :
- Charlatan ! je le suis, à dame République
- Chartreuse, ni homard, ni bisque d’écrevisses,
- Chasseur, quand par monts et par vaux
- Chasseur, si tu veux conserver,
- Chaudement calfeutré dans son épais manteau,
- Chauffeurs, noirs habitants de la locomotive,
- Chef-d’œuvre de l’art grec, ce morceau de sculpture,
- Che fus fends le segret du Congo de Vaissier,
- Cher Adam, dit la Belle, allons, mange la Pomme ;
- Cher Congo, je te remercie,
- Chère et douce maman, je voulais pour ta fête
- Cher et mignon sachet, qui dors sous la dentelle,
- Chère, vous enviez à la suave pêche
- Cher grand saint Nicolas, patron des enfants sages,
- Cher Vaissier, le comptable a ce labeur immense :
- Chez Balmain, l’autre jour, une noble étrangère
- Chez le riche et le pauvre on m’adore et je mousse,
- Chez Madame de Belfaissier,
- Chez Nassr-ed-Dine-chah, des caisses monstrueuses
- Chez toi la charité, féconde, inépuisable,
- Choisissez-le petit. Plus étroite est la chambre
- Cinq degrès ce matin au-dessous de zéro,
- Cinq fois le Ciel bénit mon heureux hyménée ;
- Citez la différence entre le peuple slave
- Citez-moi dans Paris un gros négociant,
- Claire, que pensez-vous du prochain ballottage ?
- Cléopâtre-Sarah prend un aspic vivant,
- Clovis, ce roi poilu, n’en déplaise à l’histoire,
- Colette et puis Lila, l’autre soir, décidèrent
- Comme arbitre du goût, on vous choisit, marquise,
- Comme autrefois Vert-Vert, — l’oiseau très peu galant, —
- Comme César, Vaissier aime les jeux hippiques ;
- Comme elle avait perdu son petit capital,
- Comme il était plongé dans l’extase divine
- Comme ils sont tous époux et pères — quoique maires,
- Comme Josué fit, avec quelques trompettes,
- Comme l’amour, le boulangisme
- Comment avez-vous fait, demandait-on à Jaume,
- Comment décrire avec des mots
- Comment faites-vous donc, grand-père,
- Comment trouves-tu ce jeune homme ?
- Comme Pygmalion, j’adore mon modèle,
- Comme tous les ans, les belles mondaines,
- Comme un ami, partout je retrouve avec joie
- Congo, baume suave, exquis, frais, enchanteur,
- Congo, dans tous pays on chante tes louanges ;
- Congo délicieux, hommage à ta douceur !
- Congo, que me veux-tu ? On te chante au concert,
- Congo, roi des savons, ta pâte est saturée
- Connaissez-vous dans Barcelone
- Connaissez-vous dans Barcelone (2)
- Connaissez-vous la belle Irma ?
- Connaissez-vous Olga, la petite comtesse
- Connaissez-vous plus douce chose ?
- Connais-tu le premier pays sous le soleil ?
- Connu dans l’univers… et dans mille autres lieux
- Consciencieuse artiste on prétend que Sarah
- Conservant la fraîcheur de l’enfant, de la femme,
- Conserver la Beauté est un art très facile,
- Contre l’ardent soleil que peuvent les ombrelles ?
- Contre les parpaillots — dont l’espèce pullule,
- Contre les rougeurs, les gerçures,
- Coquelin, si tu veux adoucir tes colères,
- Cora veut exposer : elle se décollette.
- Cornélius enfin se décide à parler,
- Corps de Neige, — roman de Jules de Gastyne —
- Cou blanc et rond, bras de déesse,
- Coups de cornes, accrocs aux mains, à la figure,
- Courez du Sud au Nord et passez l’Atlantique,
- Courez, jambe nue, pêcher la crevette,
- Créateur dont jamais la main ne se repose,
- Crevassé par le froid, couperosé, perdu,
- Crois-tu que le léger et charmant papillon
- Croyez-moi, disait une veuve,
- Cupidon, ce matin, d’un large cercle bleu
- Curieuse, tu veux savoir pourquoi mes gants
- Cydalise à Pierrot disait :
- Dans beaucoup de savons — c’est une couche mince,
- Dans ce débordement de faux
- Dans ce livre fameux, le sévère Descaves
- Dans ce marbre admirez le fougueux Mirabeau.
- Dans ce siècle étonnant, qu’enrichit la science,
- Dans ces vers que tu lis, et dont l’unique thème
- Dans chaque pays le monde a ses types,
- Dans des bains de Congo, replongez-vous sans cesse,
- Dans la bombe du huit, point d’explosif nouveau
- Dans la chair du cobaye ou bien d’un lapereau,
- Dans la Hottentotie,
- Dans la mule de satin rose
- Dans la pièce voisine, à travers la cloison,
- Dans l’Ardèche, la France a parlé nettement.
- Dans l’arène où l’on vient d’égorger le taureau,
- Dans la rosée, un chimiste de marque,
- Dans la ru’e près d’une femme, il sent odeur divine
- Dans la vasque d’onyx où votre corps charmant
- Dans le carquois du dénommé L’Amour,
- Dans le cher abandon d’une nuit amoureuse,
- Dans le corps de Bréart,
- Dans le fameux projet du Métropolitain,
- Dans le jardin où se baigne l’almée
- Dans le Nord, maintenant, tout se fait « au Congo » ;
- Dans les bals selects, dit-on, cet hiver,
- Dans les endroits fréquentés par les ombres,
- Dans les intimes mousselines
- Dans les lointains pays, ô joyeux matelot,
- Dans les questions de droit, prenez l’avis des femmes,
- Dans les questions de goût, prenez l’avis des femmes,
- Dans les salons dorés, quand la valse entraînante
- Dans l’industrie, souvent, un homme devient noble.
- Dans l’ombre du grand lit, ô Vierge, où tu sommeilles,
- Dans quelques ans, un Jubilé féerique,
- Dans sa fureur on dit que le Teuton
- Dans sa pâte douce et laiteuse
- Dans sa pâte laiteuse et douce
- Dans sa robe à six francs, sous son chapeau léger,
- Dans sa tirelire modeste,
- Dans son antre Polyphème,
- Dans son boudoir fleuri, tendu d’épais satins,
- Dans son livre récent : Les Femmes au Congo,
- Dans son livre, Zola montre la Bête humaine
- Dans son tout petit sac, quand la demi-mondaine
- Dans son voyage au Nord, le président Carnot
- Dans ton boudoir, quand tu te glisses,
- Dans tout crime célèbre on doit chercher la femme !
- Dans un lycée de demoiselles,
- D’après son inventaire, aussi vrai qu’il est gros,
- D’après Vichnou, je crois à la métempsycose ;
- D’attraits et de vertus quel heureux assemblage !
- De Brazza et Stanley découvrent le Congo ;
- De Brazza, n’ayant plus des crédits suffisants
- De ces blancheurs de lys, de ces fraîcheurs de rose,
- Dédicaces en vers : Quatrains ou madrigaux,
- Dedans les bains maures d’Alger,
- Défendre son honneur, ses droits incontestables,
- De gentils coffrets pleins d’odeurs subtiles,
- Déjà vous vieillissez, car la ride vous guette
- De Jouvence, jadis, on aima les fontaines ;
- De la belle Fathma vous savez la recette :
- De la blancheur des mains, adieu le monopole.
- De lait, d’iris et de rose,
- De la Sainte-Écriture, un traducteur profane
- Delaunay qui s’en va, Bressant et Laferrière,
- De leur beau magasin à leur vaste fabrique
- Délicieux Congo, hommage à ta douceur !
- Délicieux Congo, suave et fin savon,
- Délicieux Congo, suave et fin savon, (2)
- Délicieux parfum, peau blanche, frais visage,
- De l’occident à l’est, et du nord au couchant,
- De l’Orient vermeil au froid septentrion,
- Demain, j’épouse Jeanne, une brune à l’œil fauve,
- Demain surgiront des hommes nouveaux
- Demande à ceux qui savent vivre,
- Demande à tout ce qui respire.
- Demandez à la nymphe Écho,
- De même qu’aux ragoûts le persil est utile,
- De même que les vers et les chants de Mireille
- De même qu’un sculpteur, caressant du ciseau
- De mon temps l’on mettait faux nez et faux visages
- De notre humanité quelques rares manchots
- De Paris au Pérou, du Japon jusqu’à Rome,
- Dépouillez donc enfin votre secret dossier ;
- Depuis certain verdict du jury des assises,
- Depuis cinq ans, je chante en vers très inégaux
- Depuis cinq ans la Mode a créé deux cents formes
- Depuis cinq ou six mois, difficile problème,
- Depuis deux jours j’en use, et déjà dans ma glace
- Depuis deux jours ma maison tout entière
- Depuis longtemps déjà tes rivaux sont battus,
- Depuis longtemps mes nuits se passaient sans sommeil ;
- Depuis plus de six mois, difficile problème,
- Depuis que dans Roubaix se préparent les fêtes
- Depuis que j’ai garni ma table de toilette
- Depuis que je connais sa pâte douce et fine,
- Depuis que la chaleur d’été, longtemps tardive,
- Depuis que l’auteur de la Terre
- Depuis que le Congo aux bulles éphémères
- Depuis que le Congo rend la femme plus belle,
- Depuis que le Congo répand son ambroisie
- Depuis que l’on soumet à l’examen sévère
- Depuis quinze ans, aux quatre coins de l’univers,
- De retour au pays, le shah, notre hôte illustre,
- De rude qu’il était, le poil brun de Krao,
- De quels bouquets cachés, de quel jardin de rêve
- Déroulède a dit à Nontron :
- Déroulez-vous, saisons ! Qu’aux automnes moroses
- Des amis, au café, discutaient politique,
- De Savons du Congo qu’on remplisse ma bière
- Des boîtes à savons, de merveilleux coffrets,
- Des Boucher, des Rubens, pour obtenir les tons,
- Des cabotins chinois nous arrivent dit-on,
- Descendez sous zéro, degrés du thermomètre,
- Des écrevisses, ah ! bravo !
- De ses brillants accords aucun luth n’est avare
- De ses jours, Théophile à peine a vu l’aurore,
- Des fleurs de tous pays assemblez un bouquet,
- Des fleurs, présents du ciel, vous êtes sœur, madame,
- Désirez-vous, par un cadeau,
- Désirez-vous savoir pourquoi les Danaïdes,
- Dès l’aube, à travers la mince cloison,
- Des médecins très éminents
- Des Princes du Congo, le savon précieux
- Des princes étrangers, — d’ailleurs très authentiques,
- Dès que l’Anglais, l’Indou, le Russe ou l’Esquimau
- Des royautés d’un jour, je n’ai guère souci,
- Des tristesses du temps, consolez-nous, poètes !
- Destructeurs des humains, inventez la bellite ;
- De tous les peuples de la terre,
- De tous mes concurrents, je demeure le maître ;
- De tous temps les parfums furent en grand honneur
- De tout autre savon me servir ?… Dieu m’en garde !
- De tout il faut, dit-on, user modérément ;
- Deux cent mille quatrains, soit huit cent mille vers,
- Deux choses, ici-bas, n’auront jamais de fin :
- Deux femmes rarement sont d’accord ; et pourtant
- Deux fêtes chaque jour, le soir et le matin,
- Deux gendarmes, un beau dimanche,
- Deux sachets brodés de jais chatoyants,
- De vacances rentrant, messieurs les sénateurs,
- Devinez, chers lecteurs, en cent je vous le donne,
- Devinez pourquoi dans un jeu de domino
- D’Henri quatre le blanc panache,
- D’honnêtes savonniers, habiles plagiaires,
- Dieu créa pour les champs les moissons jaunissantes,
- Dieu fit la femme belle ainsi qu’une statue
- Dieu fit un ange de la femme ;
- Dieu mit des traits de feu sur le front des apôtres,
- Dieu, qui mit sur la terre une foule de plantes,
- Dis-moi comment tu te laves,
- Dites, connaissez-vous, aspirant bachelier,
- Dites-lui qu’elle est belle,
- Dix mille candidats pour vingt places à prendre !
- Docteur, on m’a parlé souvent d’Eau de Jouvence.
- Dodu comme un amour et frais comme une pomme,
- Don Juan, las et fourbu, va prendre sa retraite ;
- Donne-moi ta bouche et tes grands yeux clos,
- Donne-moi ton avis, demande Annette à Marthe :
- Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien,
- Donnons une statue à l’illustre Lachaud
- Dors, gentil chérubin, dans ton frêle berceau !
- Douces et blanches mains, dont la trop fine peau,
- Douceur, parfum, ténacité,
- Douillettement couché dans sa boîte coquette,
- Doute de la Lumière,
- D’où viens-tu, malheureux ! De chez quelque maîtresse !
- D’où vient ce bon savon ? demanda la marquise
- D’où vient chez les mères cette grosse terreur ?
- D’où vous tenez fraîcheur et mains de noble race,
- Doux comme une caresse et fin comme un sourire,
- Du bataillon d’amour je suis porte-drapeau,
- Du cher déduit d’amour c’est un apprentissage,
- Du Congo, dans Strasbourg on proscrit les savons
- Du glorieux effort, du gigantesque assaut
- Du haut du ciel, sa demeure dernière,
- Du Japon à Paris, du Pérou jusqu’à Rome,
- Du Nord, si j’étais la bise,
- Du poète Chénier le souvenir s’avive :
- Du printemps, tu es la brise,
- Durant la chaleur assassine,
- Du shah, je serai la souris,
- Du siècle qui finit à celui qui commence,
- Du Soudan, le sultan terrible,
- Du travail assidu mes mains portent la trace ;
- Éclipser le renom, entraver le succès
- Écoutant les rumeurs, les concerts, les nouvelles,
- Écoutez ce qu’a dit notre immortel Boileau :
- Écoutez-moi, d’un mot je vais vous persuader :
- Edison fait parler son phonographe en sage,
- Effacer sans retour la ride d’un visage,
- Égales en beauté, mais de goûts différents,
- Eh ben, il a filé, votre fameux héros !
- Eh bien ! mon gendre, eh bien ! vous êtes dans le lac ?
- Eh ! bonjour, monsieur du corbeau !
- Eh ! dis donc, ô marsouin, qui te rend frais et rose ?
- Élève Balandard, le prix de Propreté
- Élevée en garçon, Rose adore la chasse.
- Élevez vos enfants dans la crainte des maux ;
- Elle a les seins d’un ferme !… On voit
- Elle a quatre ans à peine, et déjà très coquette
- Elle arrive à la transparence,
- Elle avait « deux œufs sur le plat… »
- Elle avait même goût que moi, donc nous nous plûmes ;
- Elle est bien belle, ma Jenny ;
- Elle est enfin venue, cette chaleur torride,
- Elle était créole, et lui quarteron ;
- Elle finira quand la mer n’aura plus d’eau,
- Elle m’avait, au beurre noir, arrangé l’œil…
- Elle m’avait écrit : « Viens à minuit, ce soir… »
- Elle n’a pas le temps d’agrafer son corset
- Elle ne dompte les lapins
- Elle rentre dix fois par jour à son logis,
- Elles nous prennent tout, ces femmes ; nos toilettes,
- Elle viendra ce soir au premier rendez-vous.
- Elle viendra ce soir, elle me l’a promis.
- Éloi fut le plus grand orfèvre de son temps,
- Émail, ciselure ou joyau
- Émaillé de rubis comme un pif de cocher
- En allant à la mer où l’été vous attire,
- En atteignant le but de ma longue carrière,
- En brisant de ses noirs l’odieux esclavage,
- En ce siècle où tout est dehors, luxe, apparence,
- En ces temps écœurants où sévit le battage,
- En ce temps de progrès tout marche et s’améliore ;
- Encore ! encore ! » disait-elle
- Encore un an qui tombe au tréfond du chaos,
- Encore un poulet parfumé !…
- Encore un visiteur princier ! Cet équipage
- En délaissant son fils sous la porte cochère
- En dépit des conseils que dicte l’hygiène,
- En descendant un meuble, un homme de l’équipe
- En des rêves charmants, je berce les tristesses ;
- En Égypte, nous apprenons
- En enfer, un damné se moquait du Diable
- En été, quand ça chauffe en plein,
- En été, quand on s’aime bien,
- En exigeant toujours sur chaque savonnette,
- En fait-il de ces malheureuses,
- En famille, le soir, près du feu qui pétille,
- Enfant du siècle aussi, Cupidon, dit l’Amour,
- En faveur d’un produit d’essence bien française
- Enfin, Vaissier parut, et le premier en France
- Enfoncé le Midi ! Ses plus vibrants chanteurs,
- Enfoncés les rapins, leurs couleurs chatoyantes,
- En France, nous avons la sainte horreur du faux.
- En l’envoyant chez le ministre,
- En ma garçonnière élégante
- En mariage, au sort, comme à la loterie
- En Médie, autrefois, le célèbre Astyage
- En mettant un baiser sur votre cou, coquette,
- En offrant à Dinah Salifou, son cousin,
- En parcourant les Castilles
- En parlant d’un héros, l’on a cessé de dire :
- En quelque lieu du monde où paraît un journal,
- En son livre disert sur les « honnestes dames »,
- Entassez documents, dossiers sur expertises,
- Entends-tu dans le bois le rossignol en fête ?
- En toilettes du jour, du soir et du matin,
- En tous pays, avec les fonctionnaires,
- En tout sens j’ai couru l’ancien, le nouveau monde
- En tramway, un monsieur, tout voisin d’une dame
- Entrant au Paradis, on nous dit qu’un grincheux
- Entre cent candidats veut-on que je choisisse ?
- Entre la poire et le fromage,
- Entre mille parfums qu’exalte la réclame,
- Entre Paris et la Goulette
- Entrez, Madame, en ma chambrette !
- Entre Zoé, Marthe et Clara,
- En trois mois, c’est prouvé, trois millions d’étrangers
- En vain vous recourez à mille apprêts divers
- En voyage, le bon Spuller avait très chaud,
- En voyant ce beau ciel et ce soleil d’automne
- En voyant cet automne aussi tiède, aussi beau,
- En wagon, un fermier portait deux livarots.
- Époux depuis quinze ans, nous nous aimons toujours ;
- Ernestine,
- Esclave, apporte-nous des roses,
- Essayez donc d’offrir, comme à l’Éden, des pommes
- Essayez vingt savons des marques les plus chères,
- Est-ce ainsi, mes enfants, qu’on s’arrange en famille ?
- Est-ce une bouche, est-ce une rose,
- Estelle ne fait rien ; sur ses doigts effilés
- Est-il, par ces chaleurs, distraction plus douce,
- Est-il possible, encor, de trouver des rosières ?
- Est-il un lien plus fort et plus doux à la fois,
- Est-on novice en l’art de plaire aux jouvencelles ?
- Établis-toi, mon fils ; je fournirai les fonds.
- Était-ce le moment de nous parler de guerres,
- Êtes-vous affligé d’un triste et laid visage ?
- Êtes-vous menacé de rhume, de bronchite ?
- Et la mère en permet sagement à ses filles
- Et le Cuivre baissait, hélas !… Quoi d’étonnant ?
- Et le cuivre baissait… Un galant homme en meurt…
- Et maintenant, amis, redemandez « Sa Poire »,
- Et maintenant élus, allez changer de peau ;
- Et monté sur le faîte… il n’en peut plus descendre.
- Et nos neveux, un jour, liront dans les annales :
- Et Pranzini ? Vraiment, Pranzini, quézaco ?
- Et que donnerez-vous à Pâque ?
- Et quelle différence entre l’exquis Congo,
- Être, ou se croire aimé par une belle femme,
- Et votre candidat, quel est donc son drapeau ?
- Eugène Delacroix fut un grand coloriste ;
- Eunuque, à mes houris dis que le maître est là,
- Europe et France, eh bien ! êtes-vous satisfaites ?
- Eux. — Nous entrerons dans la carrière
- Éva repose. Son boudoir,
- Éva sort, très parée, et prête à la conquête…
- Expérience à faire
- Exposez-vous au vent sur les monts, par les vaux,
- Fabriquer du savon, parbleu, c’est très facile !
- Faisons trêve aux potins, oublions les infâmes,
- Famille, état-major, magistrats, ministère,
- Félibres qui chantez au pays des cigales,
- Félix Faure, sous peu, doit venir en Russie,
- Femme de rue ou de foyer,
- Femmes n’ayez jamais de fard brun, blanc ou rose,
- Femmes qui redoutez l’effet du ballottage,
- Femme, tu ne dois pas tremper tes fines mains
- Fidèle aux traditions de famille, E. Veuillot
- Fière de ses bijoux, une dame romaine
- Figaro-ci ! Figaro-là ! chacun me célèbre à la ronde !
- Fille de cinq louis, pour entrer au ciel,
- Fille de cinq louis, pour monter au ciel
- Fin Congo, savon pur, baume exquis, enchanteur,
- Fine odeur de jasmin, doux parfums de lilas,
- Fleurette a la peau douce et fraîche
- Fleur ou femme, on ne vous conçoit que parfumées ;
- Floquet est rajeuni d’un tiers, il est si beau,
- Foin des bonbons, disait hier une coquette,
- Forgerons de la paix, ô vous que la fumée
- Fraîcheur, éclat, parfum, pureté du visage,
- Frais, chatoyants, coquets, nouveaux,
- François Premier chantait : « Souvent femme varie !
- Frotte, frotte bien fort quand tu fais ta toilette ;
- Fusiller Loustalot, quoi t’est-ce que le Congo ?
- Gabrielle, mon chat, je te vois compromise !
- Gabrielle n’a pas deux sous de sens moral.
- Gageons que les trois quarts des aimables présents
- Gagnerai-je à la Tombola quelque gros lot ?…
- Galant Français, qui veux plaire à ta belle,
- Galilé renia sa croyance, et dit : « Non,
- Gandins, petits crevés, gommeux aux faces pâles,
- Garçons à marier, voulez-vous un conseil ?
- Gardez-vous d’employer les savons transparents ;
- Gardez-vous des boas ! L’arsenic, employé
- Gardienne de la paix, reçois notre bravo !
- Gaston, Gontran et Guy, ces trois rois du Gratin,
- Généreuse, étourdie et prompte,
- Généreux pour tous ses rivaux et concurrents
- Gente fillette, en son dodo,
- Gérante d’un palais où, pour quinze centimes,
- Géronte ayant cueilli, longtemps, sur bien des lèvres,
- Gitana, ta brune peau
- Gotte, pendant dix ans, vécut dans ma cuisine.
- Grâce au charmant Congo, désormais le printemps
- Grâce au chemin de fer que la France inaugure,
- Grâce au prince Henri d’Orléans et Bonvalot,
- Grâce au talent subtil des habiles chimistes,
- Grâce au vaste trafic créé par son usine,
- Grâce à Victor Vaissier, nous possédons enfin
- Gracieuse, élégante, aimable, spirituelle,
- Gracieuse, élégante et reine du bon goût,
- Grand émoi dans Roubaix, où, semblable au volcan
- Grand étalage de programmes !
- Grandis en énergie, en valeur, en souplesse,
- Grands fous qui vous séchez le sang à convoiter
- Grattez le Russe, et vous trouverez le sauvage.
- Grévin et Caran d’Ache, en deux exquis crayons,
- Grippe, influenza, fièvre dengue,
- Guérit-il, oui ou non ? Le problème se pose
- Guillaume était aussi de la combinaison ;
- Guilloché comme un bijou rare,
- Habile industriel, chimiste sans rival,
- Hébé versait aux dieux l’éternelle jeunesse,
- Hé bien ? de ce concours des peuples à Paris,
- Hélas ! le jour paraît, hors du lit, il le faut,
- Hélas ! nous ne savons rien des célestes choses.
- Hélas ! que j’en ai vu passer, des jeunes filles
- Hé ! Que fait donc vot’ fils, madame Lambrigot ?
- Hé ! que me font à moi la neige et la froidure !
- Hé ! que m’importe, à moi, le choc des opinions !
- Hé ! que m’importe à moi qu’on ne soit pas bien sûr
- Hé quoi ! mon cher, ça vous étonne
- Hercule, à son actif, eut les Douze Travaux ;
- Heureux petits cabots qu’on gave de gâteaux
- Hier, au bal, je voulais faire figure et plaire.
- Hier, au conseil de révision, j’étais si blanc,
- Hier, dans mon jardin, sur la verte pelouse,
- Hier elle blanchissait… la voilà sur un trône !
- Hier, j’ai surpris Annette au bain, chez sa maîtresse,
- Hier, j’ai surpris Suzette au bain, chez sa maîtresse,
- Hier, j’ai trouvé Lili pâlotte de visage :
- Hier, je rentrais d’Afrique en mon logis bien clos,
- Hier, Vaissier, qui reçoit de tous les coins du monde
- Historiens, dont l’art maintient la renommée,
- Homère eut dit de lui : « Dans la brillante Argos,
- Hosannah ! Vive Lui ! On l’a mis dans les urnes !
- Ici-bas, tout comme là-haut,
- Ici, la grande dame et le mince trottin,
- Il a de fins parfums qui font qu’on le distingue ;
- Il a des partisans par milliers, par millions ;
- Il adoucit les mœurs, il adoucit la peau ;
- Il a fallu vingt ans pour effacer la trace
- Il a gagné tous ses procès ;
- Il appert qu’à Paris, nos gentes bouquetières
- Il avait méconnu devoir, honneur, famille ;
- Il avait un beau teint, dit le Petit Journal,
- Il avait un’ fuit’ au cerveau,
- Il conspire !… Il se sert du Savon du Congo.
- Il est bien exigeant, notre aimable chanteur !
- Il est déjà couvert de feuilles, avant l’heure,
- Il est doux de se réveiller
- Il est, en plein Paris, un magasin célèbre
- Il est parti, sais-tu, sans tambour ni trompette,
- Il est suffisamment prouvé par la science
- Il est un petit coin, dans ton corps désirable,
- Il était fatigué… Il pliait sous le faix…
- Il était fort comme un taureau…
- Il était un roi d’Yvetot
- Il était un roi moricaud,
- Il fait bien bon cueillir la fraise,
- Il fait chaud. La sueur transperce tes habits,
- Il fait froid !… Nulle part on ne voit cependant,
- Il fallait, mon enfant, te lever bien plus tôt
- Il faudrait le pinceau du divin Murillo,
- Il faudrait les beaux vers de l’antique Sapho,
- Il faudrait renouer, madame,
- Il faut le doigt d’ivoire au bleu de la turquoise,
- Il faut rendre à César ce que César réclame,
- Il faut un cadre au frais tableau
- Il m’aime, et chaque jour commet le doux larcin
- Il m’est égal que tu me triches
- Il n’a pas inventé la « lymphe »
- Il n’en restait plus qu’un tout petit brin
- Il n’est au monde qu’un savon,
- Il n’est pas une étrangère,
- Il n’est pas un village, un tout petit hameau
- Il n’est plus de printemps ! La charmante saison
- Il n’est rien de plus beau, messieurs, je vous le dis,
- Il n’est si belle main qui ne gerce souvent
- Il paraît, prévenu, que vous avez coutume
- Il paraît qu’à Roubaix la grande cavalcade
- Il paraît qu’il sentait si bon que la police
- Il parut et, soudain, décrétant la victoire
- Il règne sans débats. C’est le bon souverain
- Il reste indifférent à tous les ballottages,
- Il restera, sur l’air « En r’venant d’la r’vue ! »
- Il reviendra ! » chantait une bergère,
- Il s’empare de vous, vous séduit, vous attire,
- Ils étaient tous quinteux, éreintés, ratissés,
- Ils imitent son nom à désinence en o,
- Il sort, chaque matin, de l’usine Vaissier
- Ils sont frais et gaillards les membres du Sénat !
- Il suffit d’un instant, — et de deux bons ciseaux,
- Il supprime l’emploi des essences coûteuses,
- Il voguait, contemplant les eaux du beau Danube ;
- Il voit naître et grandir les jeunes renommées,
- Indifférent aux vains essais de ses rivaux,
- Infidèle ! Tu viens, après deux nuits d’absence,
- Ingrate ! mes bienfaits n’ont pas su te séduire !
- Iras-tu, le 20 mars, aux fêtes de Roubaix ?
- Irez-vous à Roubaix, ma chère,
- Iris, chypre, benjoin, ambre gris, maréchale
- Italienne, Andalouse, Allemande, Écossaise
- J’accuse les malins et nombreux camelots,
- J’accuse les nombreux et malins camelots,
- Jadis, dans sa douleur, la triste délaissée
- Jadis, je ne dis pas, un rasoir mécanique,
- Jadis j’étais plus vert que maître Clémenceau,
- Jadis quand les divas s’en allaient du théâtre
- Jadis, Victor Vaissier rédigeait ses réclames,
- J’adore le Congo pour son odeur qui grise
- J’ai baisé tant de fronts et de joues et de mains,
- J’ai besoin de vous voir au bain ;
- J’ai choisi pour poète
- J’ai de baisers si drus dévoré son corsage,
- J’ai de nombreux succès au théâtre, à la ville :
- J’ai fixé ton budget, chère, pour l’an qui vient :
- J’ai gravi tes hauteurs, ô Tour monumentale !
- J’ai laissé dépérir les fleurs de ma fenêtre
- J’ai l’ongle rose et le teint frais,
- J’aimais… je lui dis hier, elle répondit : Oh !
- J’aime embrasser ta main blanche,
- J’aime Glück, Rossini, Beethoven et Mozart ;
- J’aime la campagne et les prés en fleurs,
- J’aime l’exquis parfum que dégage la rose,
- J’aime l’humanité. Et si j’étais Crésus,
- J’aime mieux du Congo le parfum pénétrant,
- J’aime, ô ma douce amie, les soupirs et les fièvres
- J’ai trouvé le moyen de donner à la rose,
- J’ai vu beaucoup d’hôtels et de villas marines,
- J’ai vu ce matin Guy, Gontran, Gaston,
- J’ai vu, de mes yeux vu, des mains qui le matin
- J’ai vu depuis longtemps tomber sceptres, couronnes
- J’ai vu, je crois, je sais, je suis désabusée.
- J’ai vu, pour l’an nouveau, mille et une boutiques ;
- Jamais, dans aucun temps, ni dans aucun pays,
- Jamais on n’avait vu tant d’animaux tout blancs :
- Jamais Rubens, Van Dyck, ni Boucher, ni Watteau,
- Janvier va venir. Le temps des cadeaux
- J’appelle un chat un chat et Rollet un fripon.
- J’applaudis au succès du Président nouveau ;
- Jaunissez, ô feuilles tombées
- J’avais tout essayé, les fards, les cosmétiques,
- J’avais un mari bruni
- J’avais un violon grincheux, mordant, rebelle,
- Jean, saurais-tu pourquoi je vais rajeunissant ;
- Je connais un impressario
- Je courtise la brune aussi bien que la blonde ;
- Je déclare et j’affirme, avec sincérité,
- Je démissionne, il fait trop chaud.
- Je fais à leur réveil le bonheur des humains ;
- Je fus reine un seul jour et ne regrette pas
- Je l’ai vu, le héros du Nord !
- Je la rencontrai, voilà bien longtemps !
- Je l’avais connue laide, à la peau jaune et sèche,
- Je l’avoue et m’en fais honneur
- Je lègue à mes deux fils, à mes petits neveux,
- J’élève, cher monsieur, mes filles comme il faut.
- Je me croirais presque au pôle
- Je m’endormis tranquille au sein de ma famille,
- Je n’ai depuis longtemps, poétique Bretagne,
- J’en ai goûté ; et j’en suis fou !
- Je n’ai pas assez du baiser
- Je n’ai pas besoin de miroir
- Je n’ai que ma sagesse en dot, et mes vingt ans,
- Je ne demande pas vingt-cinq mille francs de rente,
- Je ne sais ce qu’elle a pour plaire, mais sitôt
- Je ne sais certes pas si j’aimais cette femme !
- Je ne sais rien de plus charmant,
- Je ne savais trop quoi, Madame, vous offrir,
- Je ne souhaite point cent mille francs de rente
- Je ne suis pas de ceux que le plagiat berne,
- Je ne suis pas fâché de prendre ma retraite,
- Je ne suis pas mormon, mais je suis polygame ;
- Je ne suis point l’ami du César qu’on poursuit,
- Je ne suis rien, hélas ! ni notaire, ni maire ;
- Je ne veux plus quitter ce Paris, cette France !
- Je ne vis qu’avec mes égaux,
- J’entends dire souvent : La femme est une chatte,
- J’entends partout ce cri : « Les affaires sont nulles ! »
- Je parais, tiède encor du bain,
- Je passe pour avare, et ne suis point prodigue,
- Je préfère aux « demis » qu’on vide sans mesure,
- Je proclame à jamais l’indissoluble union
- J’éprouve un délicieux émoi,
- J’équilibre avec art mon modeste budget.
- Je ramone… jadis quand j’allais chez ma belle
- Je sais qu’il rajeunit bien des vieilles perruques,
- Je sais une maison vraiment familiale,
- Je sors d’un rendez-vous, et j’en sors enchanté !
- Je suis avec orgueil le célèbre Congo
- Je suis blanc comme un lys, c’est entendu ; Vigneau,
- Je suis bon Français, et le prouve
- Je suis humble facteur rural,
- Je suis la vérité, tu n’es que le mensonge !
- Je suis les femmes, et souvent
- Je suis, nouveau Don Juan, l’enfant chéri des belles,
- Je suis perplexe ! » dit Arthur.
- Je suis pourtant expert en chimie et sciences,
- Je suis sans le sou… mais j’ai l’apparence
- Je suis un homme heureux ; j’ai la maison du sage ;
- J’étais, aux yeux de tous, et des femmes surtout,
- J’étais bien ordinaire, hélas ! je le proclame ;
- J’étais sèche, à tout soin rebelle,
- Je t’avais toujours vu jaune comme un Carême,
- Je t’avais tout donné, la fortune et la vie ;
- Je tombe du pouvoir, honni, couvert de haine !
- Jeune fille, dans ton trousseau
- Je vais enfin paraître en face du Très-Haut.
- Je vais mourir ; je suis lasse de vivre.
- Je vais vous montrer, me dit-elle,
- Je vendrais mon luth et mon âme
- Je veux, gracieux Figaro,
- Je veux manifester aussi le premier Mai !
- Je veux, pour faire fête aux amis de province,
- Je veux qu’avec des fleurs, pour mieux rêver des femmes,
- Je veux qu’il soit propre à la fin
- Je viens de consulter un éminent chimiste.
- Je viens de parcourir cinq grandes capitales,
- Je viens de retrouver, dans le fond d’une armoire,
- Je vis là deux enfants, dans l’eau tiède d’un bain,
- Je vis parmi les fleurs ; un parterre idéal
- Je vois depuis quinze ans nocer cette cocotte
- Je voudrais bien savoir quel était ce jeune homme,
- Je voudrais être aimé par une belle femme,
- Je voudrais être riche à millions, à milliasses,
- Je voudrais du savon ayant la pâte douce,
- Je vous aime, et c’est trop peu dire,
- Je vous attends ce soir au galant rendez-vous.
- Je vous colloque un ministère,
- Je vous fais compliment. C’est une bonne fille,
- Je vous jure, sur ma foi, ma cousine Eugénie,
- Je vous l’avais bien dit, que la très fine peau
- Je vous le dis en vérité,
- J’explore une terre étrangère,
- J’habite tout là-haut, sous les toits, au septième,
- J’n’ai qu’un sou l’jour, j’suis militaire,
- J’offre un lapin vivant. — Mesdames, qui le gagne ?
- Jovis avec Mallet sont arrivés si haut,
- Juges, je suis mari, trop marri, car ma femme
- Juifs, chrétiens, musulmans savent se rencontrer
- Jupiter dit un jour : « Que tout ce qui prétend
- Jupiter, donne-moi l’éternelle jeunesse,
- Jusqu’à son dernier jour il défia la mort ;
- Juvénal nous apprend que si Messalina,
- J’veux pas m’fair’tuer, ce s’rait trop grave,
- J’voudrais savoir pourquoi, du Brésil les négros
- Kalakana vers nous cingle.
- Koch étant de Berlin, tout l’univers se pâme ;
- Koch guérit la tuberculose,
- L’abbé se soigne ; il a des mains
- La beauté de la femme est un don éphémère,
- La beauté trop parfaite est froide et sans attrait ;
- La belle Sombre-Œil embrasse le conjungo.
- La berge de la Seine étant son lavabo,
- La bonne chère, hélas ! fait mal quand on vieillit ;
- La bonne prend Bichette, et Bichette résiste,
- La brune Houmitzi, princesse japonaise,
- L’Académie a couronné cette semaine
- L’Académie a de vrais airs de Jouvencelle,
- L’Académie y perd son latin… de cuisine.
- La cause est entendue, on la voit claire et nette ;
- La chaleur, en ouvrant les pores de la peau,
- La chanson n’a pas tort, allez : « Il reviendra ! »
- La chimie a tout fait, tout transformé ; par elle
- La chimie est un art merveilleux, je vous jure ;
- La classe est partie… En chaque musette
- La conscience publique est enfin soulagée,
- La Cour devant juger cette cause à huis clos,
- La défense ne peut rien prouver, somme toute ;
- La défunte Nana ne savait comment faire
- La divine ambroisie, dont l’Olympe païen
- L’adolescent Daphnis, dans les bois musicaux,
- L’adroite ménagère, après les durs travaux :
- La Fable nous apprend que le roi du Tonnerre,
- La femme a beau vouloir paraître notre égale,
- La femme adore les bonbons,
- La femme aime la fleur pour l’encens qu’elle exhale
- La femme aime les vers au rythme caressant…
- La femme allant au Bois n’est jamais abordable ;
- La femme a pour mission unique d’être belle,
- La femme a quelquefois d’étranges résistances,
- La femme de hasard doit être sans reproche…
- La femme d’un chimiste avait mille secrets,
- La femme est, prétend-on, un féroce animal
- La femme est une fleur, c’est chose convenue
- La femme fin de siècle a tout pour être aimée ;
- La femme — fleur vivante — a sur elle et dégage
- La femme fut toujours un chef-d’œuvre incomplet,
- La femme fut toujours une fleur admirable,
- La femme la plus pure a toujours une tare,
- La femme, lentement, prend la place de l’homme ;
- La femme, malgré tout, ne sait pas se résoudre
- La femme mène l’homme. Elle est sa souveraine,
- La femme porte en elle un quatuor de roses :
- La femme, renonçant aux strapontins énormes,
- La feuille à peine sort en ce temps de froidure,
- La feuille tombe, octobre est là ;
- La fille d’Ève, qui diffère
- La fillette au bras rouge, à la gorge future,
- La fleur qui se penche gracieuse sur sa tige
- Là fleurit l’oranger, là brille l’indigo ;
- La fraîche senteur qui s’exhale
- La France a pu huit jours vivre sans cabinet.
- La France excelle en tout. Les plus nobles travaux
- La France gardera son rang
- L’Afrique esclave avec ses peuplades guerrières,
- L’âge est bien peu de chose ! Et, s’il ne paraît pas,
- La gloire et le succès font vibrer le poète.
- La gorge du Kronprinz, paraît-il, est guérie.
- La Grèce a bien rendu l’expression du beau
- La grenouille, en voulant grossir comme le bœuf,
- La grotte s’enfonçait aux flancs de la colline,
- La guerre en Amérique — impossible fléau ! —
- La guerre ? Mais elle est partout depuis vingt ans
- L’aïeul du président, le glorieux Carnot,
- L’aïeule en tremblotant fait vibrer son fuseau.
- L’aigle monte toujours, et ses robustes ailes
- L’aimable Pranzini, en signant son pourvoi,
- L’aisance, en ce bas monde, a bien des agréments.
- Laissant bien loin ses envieux rivaux,
- Laissons dormir en paix les haines, les querelles,
- Laissons les électeurs se colleter à l’aise.
- La Javanaise a le ton chaud
- La jeunesse le sait, la vieillesse le peut :
- La jeunesse, ma chère, est une fleur qui passe,
- La jeunesse, toujours ardente et généreuse,
- La Justice, aujourd’hui, donne encore ce terme,
- La langue volapück possède un mot nouveau,
- L’alchimiste, à prix d’or, débitait ses secrets,
- La Limouzin, dit-on, aux grands chefs du Congo,
- L’Allemagne nous rend, peu à peu, l’or conquis ;
- L’alliance est profonde, intime et si complète,
- La Lune est habitée… Oh ! par qui ? C’est trop haut,
- La main du général — d’après le Figaro,
- L’amante de César, la brune Cléopâtre,
- L’ambassade qui vient, au nom de Ménélik,
- La meilleure dissolution,
- La mère à son réveil sourit au Bambino
- L’Américaine en veut à notre belle France,
- L’Amérique veut la conquête
- La mer nous fait payer assez cher ses merveilles ;
- L’amiral espagnol fut vraiment fort habile
- La mode a prononcé : ni bonbons, ni joyaux !
- La mode est rarement d’accord avec l’hygiène.
- La mondaine a besoin de changer de parure
- La morphine a fini d’exalter nos névroses,
- L’amour, dit le poète, est l’union des âmes !…
- L’Amour en hiver se recroqueville,
- L’amour fou sur mes traits ne laisse aucune trace ;
- La Muse de Paris, c’est l’annonce vivante,
- La musique, dit-on, prédispose à l’amour…
- La nacre transparente et l’ivoire poli
- La Nature a voulu que nous nous parfumions.
- La Nature, en tous lieux prévoyante et logique,
- La neige a, sur la terre, étendu son hermine.
- La neige des hivers blanchit ma chevelure ;
- La neige, qui sur votre épaule
- La nouvelle allumette a pour nom « le Triomphe ».
- La nouvelle monnaie, aux États du Congo,
- L’an qui vient sera plein d’événements très gros ;
- L’antiseptique le plus sûr,
- La pâte du carton des boîtes du Congo
- La paix est donc signé et la rançon promise :
- La peste décima jadis les animaux,
- La pierre des statues a besoin du plumeau,
- La place était bien défendue. Aucun assaut
- La plus belle fille du monde
- La politique engendre et sème la discorde ;
- La popularité n’est qu’une moitié d’ange,
- La poudre vous va bien. — Mais je n’en porte pas !
- La première question du prince Gamelle
- La raison du plus fort est toujours la meilleure ;
- L’arc-en-ciel contient toutes les couleurs,
- L’ardent Pégase est un cheval rapide !
- L’ardent Pégase est un fameux coursier.
- La réclame ne peut imposer le succès
- La récolte est belle partout ;
- La reine d’Hawaï,
- L’argent rachète bien ses hontes, ses sottises,
- La ride à son début n’est qu’un mince sillon
- La ride un jour se creuse à votre front, madame,
- Laripète a perdu son charme principal
- La rose, — si parfaite, — a toujours des épines,
- L’arrêté du préfet ne peut pas vous proscrire
- L’art, c’est l’expression adéquate du beau,
- L’art du chimiste, habile en ses combinaisons,
- L’art exquis et charmant du merveilleux Congo,
- La Russie, qu’une étroite et sincère tendresse
- La scène se réveille après un long sommeil,
- L’ascension de la sève, au temps du renouveau,
- La science a chassé l’ignorance maudite,
- La science a vaincu : dans sa main souveraine
- La science française est sûre d’elle-même,
- Las de la politique et de tous ses scandales,
- Las de tant de discours, de dîners et de fêtes,
- Las de tous ces potins, de ces honteux ragots
- Las enfin des relents impurs dont il s’enivre,
- La servante a laissé rissoler le gigot.
- La sève impatiente au front des jouvencelles
- La terre ne décrit sa grande parabole
- La tour Eiffel est bien d’aplomb ;
- La veilleuse s’éteint sur les derniers baisers…
- La vérité éclate aux yeux de tous les hommes,
- La vérité ne marche plus. Elle est au fond
- La vérité triomphe enfin,
- La verrons-nous un jour, cette dame voilée ?
- Lavez-vous avec de l’eau pure,
- L’avez-vous entendu, ce cri que chacun pousse,
- La violette, actuellement,
- La vogue du Congo jamais ne finira,
- La vogue est au costume Empire, sans corset,
- L’eau de Seine contaminée
- Le beau nègre Alexis, larbin du ministère,
- Le beau Paris n’est plus le berger de la Fable
- Le bon Dieu, ce matin, se mit à la fenêtre :
- Le bon Dieu, ce matin, se mit à la fenêtre : (2)
- Le bonheur, ici-bas, n’est qu’un souffle qui passe.
- Le brave d’Artagnan et le fier Cyrano,
- Le bruit est pour le fat ; la plainte est pour le sot ;
- Le budget turc présente un déficit énorme :
- Le cabinet n’a plus qu’une vie éphémère…
- Le Caire et ses houris, les dômes et la Tour
- Le chaste Ferrouillat, dont la pudeur s’obstine
- Le choléra frappe à nos portes
- L’écho, qui de Paris sur le monde s’étend,
- Le ciel a son soleil, il a même sa lune,
- Le cœur d’un homme vierge est un vase profond.
- Le cœur est sensible à tout âge…
- Le commerce a besoin d’être galvanisé !
- Le Congo, grâce aux sucs de plantes tropicales,
- Le Congo, le premier, a fait vibrer la lyre ;
- Le Congo ne fait pas seulement les mains nettes,
- Le Congo ne peut plus compter ses plagiaires,
- Le Congo rayonnant aux quatre coins du monde,
- Le Congo semble fait pour la beauté du front ;
- Le Congo s’ouvre enfin sous l’effort de la France ;
- Le corset peu à peu disparaît de nos mœurs ;
- Lecteur, as-tu quelquefois respiré,
- Le député, nommé dans trois départements,
- Le dimanche, notre bonheur
- Le docte Brown Séquart nous enseigne un moyen
- Le docteur Koch prétend qu’il guérit la phtisie.
- Le fabuliste Ovide et le charmant Perrault
- Le fer pesant s’attache à l’aimant qui l’attire ;
- Le fer rouge a brûlé le cancer qui nous ronge ;
- Le front n’est pur et satiné,
- Le gai soleil m’éveille en frappant aux carreaux ;
- Législateurs, supprimez ces octrois
- Le glorieux chimiste, à la vaste pensée,
- Le grand explorateur vient d’écrire à Vaissier.
- Le grand maître Barbey, ce ciseleur de prose,
- Le Grand Prix est couru, les Anglais sont battus ;
- Le grand roi, certain jour, dit à la Maintenon :
- Le grand souci de Gabrielle
- Le Grand-Turc reprochait à son eunuque en chef,
- Le hâle du grand air a produit ses ravages
- Le jeu conduit au vol, l’or à l’indépendance ;
- Le Jeu, le Vin, l’Amour — trois forces destructives —
- Le jeune homme élégant dont le flair n’est pas sot
- Le jour baisse ; et c’est l’heure exquise du repos,
- Le jour où le pays fêtait la République,
- L’élégant directeur d’un de nos grands journaux,
- Le lièvre est distancé par la locomotive ;
- Le logis était plein d’une odeur de baiser…
- Le luxe est maintenant à des prix abordables,
- Le maire, à Castel-les-Aubagne,
- Le maire de Nanterre — on sait qu’il s’y connaît,
- Le maître et le larbin sont d’égale tournure,
- Le malin Cupidon dans ses filets m’a prise
- Le matin dans ma chambre close,
- Le meilleur des conseils que puisse vous donner,
- Le ménage bondait. Madame était jalouse.
- Le ménage Lambert, vert et fort comme un chêne,
- Le merveilleux pinceau du divin Raphaël
- Le ministre au teint jaune, haranguant les Dieppois,
- Le modeste bazar et l’humble épicerie
- Le moyen d’être heureux sur les deux hémisphères,
- L’empereur a parlé, l’Europe est en émoi ;
- L’Empire est fait ! Mais c’est un pacifique empire ;
- L’encens pur et léger s’envole vers les cieux,
- Le nègre ne peut plus, hélas ! continuer ;
- Le nègre n’est qu’un préjugé
- Le nez de mon mari portait, hélas ! culotte ;
- L’enfer, je le présume, est un endroit sauvage
- L’engueulement domine. Et, dans certains journaux,
- Le nombre des quatrains, à la fin de juillet,
- Le nombre est souverain, le nombre seul décide.
- L’enquête a démontré, de façon péremptoire,
- L’enquête a démontré que le fameux poteau
- L’enquête prouvera, j’en ai ferme assurance,
- Léopold a besoin de lancer un emprunt
- Le Panama, cet énorme fiasco,
- Le parfum du Congo, mon bon, est si subtil,
- Le parfumeur Vaissier, un soir à la nuit brune,
- Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre,
- Le père de Karamoko,
- Le petit Noël, galant et musqué,
- Le plaisir, en été, laisse nos corps lassés ;
- Le plus beau fleuron de ta noble couronne,
- Le plus lu des journaux anglais, l’énorme Times,
- Le poète, qu’il soit Musset ou bien Hugo,
- Le pouvoir de l’argent me paraît sans limite ;
- L’époux rentre très tard au logis sans chandelle,
- LE PRÉSIDENT. — Hiroux, votre cas n’est pas beau :
- Le prêtre est quelquefois distrait, quand le troupeau
- Le prince de Cobourg va quitter son royaume,
- Le prince Karamoko,
- Le printemps attendu n’est que neige et froidure ;
- Le printemps d’autrefois, le joli mois de mai,
- Le proverbe connu : « Qui s’y frotte s’y pique ! »
- Le pur et fin Congo parfume l’Helvétie,
- Le pur et fin Congo sort de la main des Grâces,
- Le record est battu ; cyclistes et chauffeurs
- Le régime qu’il suit à Jersey-Saint-Hélier,
- Le riche l’apprécie autant que l’ouvrier,
- Le roi dont je parlais l’autre jour, ici même,
- Le ruban violet, à plus d’un bon gogo
- Le Russe me serra la main ; et je compris,
- Les affaires vont mal ; la crise est générale ;
- Les Alsaciens-Lorrains, ardents protestataires
- Les ambassadeurs noirs venus de Tamatave
- Les amis sont heureux, tous les cœurs sont en fête,
- Les amours du Grand Turc sont : un fier cheval tarbe,
- Le sang bouillonne à fleur de peau ;
- Les Anglais sont un peuple heureux,
- Le Savon du Congo, bienfaisant et célèbre,
- Le Savon du Congo, délicieux, exquis,
- Le Savon du Congo, sachez-le bien, lecteur,
- Le Savon du Congo, trésor de la toilette,
- Les beaux bouquets de fleurs reçus pour l’an nouveau
- Les beaux vers de Musset, les doux chants de Racine,
- Les bonbons donnent la colique ;
- Les bougies, les corps gras, les savons, les couleurs,
- L’escadre a jeté l’ancre au port de Santiago,
- Le scandale a cessé, l’oubli vengeur commence,
- Les chiffres sont exacts ; l’inventaire est sincère :
- Les chimistes, malgré leur habile science,
- Les cinquante « minstrels » qu’une foule idolâtre
- Les classes ont repris ; or, mères de famille,
- Les cochers à face rougeaude
- Les coffrets que Vaissier décore,
- Les danseuses n’ont plus fards et poudres de riz,
- Les débats du congrès de Berlin sont secrets,
- Les deux grands favoris du jour sont Fitz-Roya
- Les dieux étaient tombés, les trônes étaient vides ;
- Les doigts qui font vibrer l’ivoire du piano
- Le secret de ta pâte, ô célèbre Congo !
- Les engelures de Toto
- Les étrangers déjà débarquent par fournées.
- Le seul peuple qui n’ait jamais employé l’eau
- Les experts ont parlé, leur sévère analyse
- Les experts ont trouvé — la chose est vraiment neuve,
- Les femmes, à Roubaix, jetaient tout dans l’arène
- Les femmes de Paris, après de longs débats,
- Les femmes visent l’homme au front avec leur Fronde,
- Les femmes voteront bientôt ;…
- Les feuilles jaunies d’automne emportées dans l’espace,
- Les fleurs ne parent plus l’appui de ma fenêtre
- Les fleurs, s’étant unies en nombreux bataillons,
- Les grands chefs abyssins, si l’on en croit l’écho
- Le siècle dix-neuf en bonne odeur vivra,
- Les journaux volontiers célèbrent leur tirage,
- Les larges plus-values produites par l’impôt,
- Les lavoirs, sur le point de choisir une reine,
- Les lycéennes ont achevé leurs ébats.
- Les marchandes de fleurs exhalent leurs colères,
- Les menus de ce prince étonneront l’histoire ;
- Les modes sont toujours des éphémères fleurs,
- Les mythes d’autrefois sont toujours de saison,
- Les noms les plus jolis, les plus galantes choses,
- Les odeurs de Paris se concentrent là-haut…
- Le soir, lorsque la mer remonte vers la plage,
- Le soir, lorsque les fleurs embaument nos parterres,
- Les oiseaux vont au fruit que la branche secoue,
- Le soleil a des taches — au dire des savants.
- Le soleil, bienfaiteur de toute la nature,
- Le Soleil dit à la Lune :
- Le soleil va bientôt redorer la campagne.
- Le soleil va sous peu redorer la campagne.
- Le sopha sur lequel Hassan était couché
- Les orgueilleux savants brûlent leur courte vie
- Le sort du jeune duc, en somme, est agréable,
- L’Espagne est à Paris : plus aimés que jamais,
- L’Espagnole Anita, très brune comme on sait,
- Les parfums délicats que la rose de Nice,
- Les parfums du Congo, le prince des savons,
- Les parfums du Congo sont d’essence céleste ;
- Les parfums étrangers, à l’odeur fade ou rance,
- Les pays n’auront plus de bornes,
- Les pédaleurs ont soin de montrer des mollets
- Les petits employés de nos grands ministères,
- L’espionnage est partout : en bas, au centre, en haut ;
- Le spleen était partout… quand soudain les trompettes,
- Les plus grands sculpteurs sont Phidias, Praxitèle,
- Les plus petits cadeaux conservent l’amitié.
- Les pompiers s’pomponnant, s’servaient au lavabo
- Les Portugais vivaient fort gais, lorsque Pinto,
- Les pots-de-vin ont fait leur temps.
- Les rendez-vous de bonne compagnie
- Les rois Mages, venus du fond de l’Arabie
- Les rois s’en sont allés, les printemps ne sont plus,
- Les roses d’aujourd’hui demain seront fanées,
- Les roses d’Ispahan dans leur gaine de mousse,
- Les roses du printemps dernier
- Les Russes, pour fêter notre cher Président,
- Les scandales sont clos, l’oubli vengeur commence,
- Les sentiments français de M. Schnæbelé,
- Les signes de la mort absolue et complète
- Les sorciers d’autrefois par leurs incantations
- Les suaves parfums que le jeune Zéphyr
- Les taches de rousseur, sur son gentil museau,
- Les touches du piano sont blanches et polies,
- Le sujet est heureux. C’est le char de la France
- Les uns le disent à Berlin,
- Les uns sont protestants, catholiques, athées,
- Les vases ont parlé ; ces vaisseaux de faïence
- Les voyages, dit-on, instruisent la jeunesse ;
- Les wagons sont bondés : chacun rentre au pays
- Le Sybarite qui se trouvait tout en eau
- Le Temps a consacré son mérite éminent,
- Le Temps avait terni de vieux portraits d’aïeux ;
- Le Temps, ce grand vieillard à la démarche lente,
- Le temps effacera le nom de nos victoires ;
- Le Temps est pour Vaissier « quantité négligeable »
- Le Temps, vieux et grincheux, s’attristait un beau jour
- L’été sous le soleil, l’hiver sous l’âpre bise,
- Le théâtre, avec ses grimaces et ses fards,
- L’étiquette, l’aspect, la forme et la couleur,
- L’étoile qui brillait au ciel, — divin flambeau ! —
- Le touriste, là-bas, peut se croire à Paris :
- Le toutou de Colette est d’espèce fort rare,
- L’étrange candidat qui chez nous se présente !
- L’étrangère, à Paris, qu’elle soit brune ou blonde,
- L’étranger peut venir. Tout est prêt ; tout flamboie !
- L’étranger qui nous rend visite,
- Le travail a repris partout, dans les chantiers.
- L’Europe est lasse enfin, Mars, avec ses lauriers,
- L’Europe seule imprime, édite et met sous bande
- Le vent d’automne souffle et courbe la ramée,
- Le vent qui souffle a passé par Roubaix,
- Le verdict attendu ne surprendra personne ;
- Le vers n’est plus soumis à la mesure antique,
- Le vieux dicton : « Dieux vous bénisse ! »
- Le vitriol chez nous ferait moins de ravages,
- Le vote américain va briser ces entraves !
- L’EXAMINATEUR — Quelle est la plus belle conquête
- L’ex-colonel Picquart va recevoir un sabre
- L’exposition du blanc et noir
- L’Exposition est close, et je gagne, au total,
- Le Yankee ne veut plus consommer nos produits
- L’heure est propice, allons, pêcheur, fais bonne pêche !
- L’historien Plutarque a dit que Cléopâtre
- L’hiver a pu flétrir les roses du chemin,
- L’hiver comme l’été, Flora met des chaussettes ;
- L’hiver, dans les salons dorés, étincelants
- L’hiver impitoyable détruit les plus belles choses,
- L’hiver, morne saison où les jardins déserts
- L’hiver se montre enfin, l’on dit qu’il neige à Pau,
- L’homme à la barbe d’or, le candidat des femmes,
- L’homme, c’est entendu, ne peut pas être beau,
- L’homme descend du singe, » a dit le grand Darwin.
- L’homme est chasseur d’instinct. Quand il tombe en arrêt,
- L’homme ne doit plus rien au nom, à la naissance ;
- L’homme s’en sert dès le berceau,
- L’homme vaut-il cent sous ? La femme un franc cinquante ?
- L’hôtel que fit bâtir une célèbre acteuse
- L’Hottentote qui, par hasard,
- L’huissier me demanda, après l’introïbo,
- L’hydrophobe, on le sait, a grande horreur de l’eau ;
- L’idéal est enfin vainqueur de la matière,
- L’Idéal n’est qu’un mot, ici, tout est matière,
- Lieut’nant, v’savez, faut pas m’la faire,
- Lili n’a plus trois ans, mais elle en a bien quatre !
- L’illusion est tout dans les choses d’amour.
- L’indice qui révèle une femme du monde
- L’influence s’étend, grandit et se propage…
- L’influenza, comtesse, ou la dengue, on s’en fiche
- L’instant est solennel. Musiques, taisez-vous !
- L’intrépide et toujours fringant Vide-Bouteilles,
- L’inventeur des fusils à poudre sans fumée,
- Lise pour son premier bal, soirée délicieuse,
- Lise, tu seras lys, par la métempsycose,
- L’Italie est à bout. La guerre de tarifs
- L’nègre Annibal, voyant d’Hérédia la ballade
- L’œuvre de la chair ne désireras
- Loin des fêtes, des toasts, du veau,
- Longtemps avant le sirdar égyptien,
- L’on m’accuse de remuer
- L’on verra du décolleté
- L’or ne donne pas tout le bonheur ici-bas ;
- Lors du voyage heureux du Président de France,
- Lorsque, après six jours et six nuits de veilles,
- Lorsque du grand réveil sonneront les trompettes,
- Lorsque Jésus lavait les pieds de ses apôtres,
- Lors que je vois des gens d’énorme corpulence,
- Lorsque l’âge, où les bals, le soleil, la poussière,
- Lorsque la Putiphar, d’humeur assez joyeuse,
- Lorsque le sang vermeil circule à fleur de peau,
- Lorsque les étrangers, des quatre coins du monde
- Lorsque le temps cruel et les froides années,
- Lorsque l’oranger perd son climat, sa patrie,
- Lorsque ma soubrette docile
- Lorsque Phryné parut devant l’Aréopage,
- Lorsque Pygmalion, père de Galatée,
- Lorsque Vaissier naquit, une charmante fée
- Lorsqu’Ève vint au jour, c’est de l’histoire pure,
- Lorsque vous aurez froid, allez au lavabo,
- Lorsqu’il aura cent ans, ceux qui vivront encor
- Lorsqu’une actrice est « arrivée »,
- Louis quatorze était beau comme le soleil :
- Louis Quinze, indiscret, à ce que l’on assure,
- Loulou, qui fait Junon dans une féerie,
- Lui s’appelait Daphnis ; elle, avait nom Chloé ;
- L’un collectionne les faïences,
- L’une aimait trop le bal, c’est ce qui l’a tuée…
- L’un est gros, gras, dodu, potelé, boniface ;
- L’un flâne, l’autre court, on s’accorde, on bavarde ;
- L’union ne suffit pas pour vaincre, quoi qu’on dise.
- L’univers a les yeux sur l’empire africain,
- L’un, sous une fourrure épaisse, emmitouflé,
- L’usage, chaque jour, en emporte un atome ;
- Lysippe, ton ciseau taillait dans le Paros
- Ma blanchisseuse, en femme intelligente,
- Ma bonne est gentille, c’est drôle,
- Ma bonne ligne en main, je taquine l’ablette,
- Ma bonne… quel est donc ce regain de jeunesse ?
- Ma chère, j’ai commis deux ou trois adultères,
- Ma conquête était jeune et crânement jolie.
- Madame est au bain, n’entrez pas !
- Madame est dans son bain », me dit la camériste
- Madame Ève, en quittant le divin paradis,
- Madame, je ne puis faire une bonne épreuve
- Madame, l’antichambre est pleine de clients !
- Madame, nous avons au Sénat des cailloux,
- Ma femme annonce du nouveau ;
- Ma fiancée, disait un futur, est divine !
- Ma fille, si tu veux, puisque le conjungo
- Ma gorge que tu dis d’albâtre,
- Main de bourgeoise, qu’envîrait une duchesse,
- Mains de duchesse ou de prélat
- Maintenant, grâce à LUI, la femme n’a plus d’âge,
- Maintenant que l’hiver a disparu, madame,
- Maintenant qu’il ne peut plus décorer personne,
- Malgré l’ordre des alguazils,
- Malgré tous les efforts d’un tas de sycophantes,
- Malencontreuse idée ! un coq eut, certain jour,
- Ma longue, verte et robuste vieillesse,
- Ma maîtresse m’écrit qu’elle viendra ce soir ;
- Ma maîtresse me dit qu’elle sera fidèle
- Maman, Petit Jésus doit dans la cheminée,
- Maman, qu’est-ce qu’un neutre ? Explique-moi ce terme.
- Ma mère Jézabel devant moi s’est montrée.
- Mamzelle Rose a fait un rigoureux carême ;
- Ma pipe était d’un noir !… mais d’un noir sans défaut,
- Marchand, qu’à Fashoda l’on disait sans ressource,
- Marche ! dit le progrès, s’arrêter c’est mourir.
- Mardi gras, j’ai péché, m’étant couvert d’un masque.
- Martinez y Campos s’enfuyant à Bruxelles
- Mathusalem devenu vieux
- Ma vertu n’est point éphémère !
- Ma voisine est charmante, elle a de blonds cheveux
- Méfiez-vous surtout de tous ces camelots
- Mélanger des parfums n’est point chose banale,
- Même en hiver, amis, ne chauffez pas votre eau.
- Mère, je t’aime bien ! Cent fois dans la journée
- Mère, pour que tes fils soient lestes, frais et beaux,
- Mères qui me lisez, montrez à vos enfants
- Merlatti nous paraît un vulgaire farceur,
- Mes aïeux étaient grands entre les grands d’Espagne !
- Mes amis, le Pouvoir ne fait point nos affaires ;
- Mes bons amis, quand je mourrai,
- Mes cadeaux de Noël sont prêts ; les douze infantes
- Mes cheveux ont blanchi dans de mortelles transes,
- Mes conseils sont suivis ; je vois avec plaisir
- Mesdames, bonjour ; je suis l’An nouveau.
- Mesdames, chaque hiver pour vous faire plus belles,
- Mesdames, mélangez à l’eau du lavabo
- Mesdames, n’employez jamais d’autre savon
- Mesdames, nommez-moi ! Je suis beau cavalier ;
- Mesdames, pour vous faire aimer avec délire,
- Mes désirs, comme ceux de tout bon citoyen,
- Mes deux bébés déjà grands, forts et beaux,
- Mes seuls ennemis sont ma belle-mère,
- Messieurs, buvons à la santé
- Messieurs, je demande très haut
- Messieurs, je vais à Spa, concourir pour le prix
- Messieurs, les savons se lassant
- Mes trois pains de Congo durent soixante jours ;
- Mettez au Luxembourg la Vénus de Manet,
- Mettez chaque jour, dans l’eau de toilette
- Mi-Carême, ton lendemain
- Mieux loti que Jupin, ou plutôt bien plus fin,
- Mignonne, aux bains de mer, votre céleste peau
- Mignonnes, vous ne portez pas
- Mignonne, veux-tu qu’on t’adore ?
- Mignons coffrets, surprises ravissantes,
- Mille fois répété par les bouches humaines,
- Mimi Pinson, a dit Musset,
- Mimi Pinson dans sa chambrette
- Miroir qui me montrais les progrès de la ride,
- Miro s’était enfui, pincé, mis en fourrière,
- Moi aussi, dit Flora, j’expose
- Moi, disait un auteur, j’ai signé dix ouvrages !
- Moi, je dois enrager, car tout mon poil grisonne,
- Moi, je ne comprends pas la lutte politique,
- Moi, je suis vieux garçon, je m’en vais sans bagages,
- Moi, je vis sans souci, je dis zut aux Credo.
- Moi, pour ne pas mourir, disait un pauvre hère,
- Moi qui déteste la réclame,
- Moi, s’exclama Cora, l’écrin le plus superbe,
- Moi, si j’étais témoin dans cette grosse affaire,
- Moi ze suis de Marseille ! À moi la récompense !
- Mon avis — et je le partage —
- Mon bébé délicat, aux membres si fragiles,
- Mon boulanger ne vend plus guère de farine
- Mon client m’avait dit : « Je ne peux, cher Étienne,
- Mon coiffeur, né malin, deux fois — comme barbier
- Mon enfant, c’est demain le jour de ton hymen…
- Mon fils, conduis-toi bien ; sois sobre et lêvetôt.
- Mon gendre, nous filons ! Gardez-vous d’oublier
- Mon mari me battait, que vouliez-vous qu’il fît,
- Mon œil vide n’a plus la vision des choses,
- Mon œuf de Pâque est symbolique,
- Mon oncle, d’où vous vient une barbe si blanche ?
- Monsieur Carnot n’a qu’un défaut,
- Monsieur Crispi défend avec nous tout commerce.
- Monsieur de la Mornifle a reçu maints soufflets,
- Monsieur de Saint-Alphonse est l’ami de Mélie.
- Monsieur, on n’entre pas ! — Mais je suis du cortège !
- Mon teint était flétri, plus terne que du plâtre :
- Mon vieux barbon ne me veut point coquette,
- Morbleu ! Ton roman, ô Castyne,
- N’achetez jamais de Congo
- Nage, petit savon, odorant, plein d’ivresse !
- N’ai-je point oublié ma bourse ?
- Naître, c’est le bonjour, mourir, c’est le bonsoir,
- N’avait-il pas des droits à la Cigale d’or,
- Ne désespérez pas, ô pales anémiques
- N’entrez pas » criait une fille
- Ne parlez jamais politique,
- N’épiloguons pas sur un mot ;
- Neptune un dieu lavé, Neptune roi de l’Eau,
- Ne réveillons jamais une femme qui rêve,
- Ne reviens pas, Rose, je t’en supplie,
- Ne sauterais-tu pas dans le Rubicon, Got ?
- Ne soyons pas surpris si quelque jour les anges,
- N’essayez pas d’offrir à votre ménagère
- Ne te farde pas, jeune fille !
- Ne te ruine pas en coûteux joyaux,
- N’êtes-vous pas de mon avis ?
- Ne vieillissons pas. Conservons la sève
- Ne votons plus. Laissons le corps électoral
- Ne voulant pas survivre à l’époux adoré,
- Ne vous désolez pas, ô femmes anémiques,
- Ne vous désolez plus, ô femmes anémiques,
- Ne vous morphinez plus, chère ! Ce lent poison
- Ni le préfet, ni sa police,
- Noël ! Noël ! salut au trésor tout nouveau,
- Nommez-moi, je ne fais jamais de politique ;
- Non, ce merle n’est pas un mythe ; il est constant
- Non ! ce n’est pas pour Lui que Dieu a fait la femme…
- Non, je ne connais rien de plus exquis que l’eau,
- Non, l’Allemand n’est pas logique ;
- Non, le niveau moral n’est pas en décadence ;
- Non, le pain n’est pas cher, car il est vraiment bon,
- Non, les temps ne sont plus où le peuple minable,
- Non, le vieil empereur de Prusse n’est pas mort.
- Non, tout excepté ça. Mieux vaut un Pranzini,
- Non, va, ce n’est pas un péché,
- Nos arrière-neveux, quand ils liront l’histoire
- Nos produits sont surtout recherchés en Belgique :
- Notre cœur, par instinct, revient souvent à celle
- Notre langue expressive, aux tournures si claires,
- Notre plus grand poète est l’auteur d’Athalie,
- Notre race, dit-on, s’étiole et dégénère ;
- Nourri dans le sérail, j’en connais les détours.
- Nous allons tout savoir : Liane écrit ses mémoires.
- Nous avons pris enfin ce Samory célèbre,
- Nous devrons, je le crains, déserter Fashoda ;
- Nous en avons assez de cette triste affaire
- Nous en avons pour tous les goûts,
- Nous entrerons dans la carrière
- Nous, femmes de Paris, en chœur nous proclamons
- Nous, femmes de Paris, toutes nous proclamons
- Nous formons, Claire et moi, le plus charmant duo ;
- Nous irons tous trent’ sept, dans la rue Lafayette,
- Nous l’avions nommé « Pain d’Épice »
- Nous l’avons en dormant, madame, échappé belle !
- Nous l’avons surnommé le savon La Victoire…
- Nous n’avions pas très lourd en entrant en ménage,
- Nous n’avons pas de ministère !
- Nous n’égarerons pas nos votes sur son nom ;
- Nous ne redoutons plus maintenant la vieillesse,
- Nous savions que le Turc, le Yankee, l’Esquimau
- Nous savons maintenant que le fameux dossier
- Nous sommes les mignons amours, joufflus et roses ;
- Nous sommes surpassés par les Américains.
- Nous voulons avant tout, et c’est la grande affaire,
- Nous voulons des époux d’âge et de goûts pareils ;
- Nous voyons donc Zola dédaigner la mélasse,
- Nouvel Orphée, aux fleurs tu donnes un langage ;
- Nul échec n’abattra sa fierté d’hidalgo,
- Nulle brise, au pays charmant des orangers,
- Nulle Cour ne saurait réviser ton arrêt,
- Nul ne fait dans la vie un pas sans se battre ;
- Nul plus que moi, ardent adepte de l’auto-
- Nul savon n’est plus doux, de pâte plus laiteuse
- Nuls revers n’abattront sa fierté d’hidalgo,
- Ô belle nounou, le lait que contient
- Ô Boulange, tu tripatouilles
- Ô chaleur, te voilà… que le diable t’emporte !
- Ô Champsaur ! toi qui viens de nous peindre « la gomme »
- Ô cher et doux Sauveur, priait une donzelle
- Odeur de femme, odeur vivante,
- Odeur de fleur, parfum de femme,
- Ô divin bien aimé, dispensateur des Grâces,
- Ô Ferry, n’ouvre pas ta boîte par en haut,
- Ô fragile beauté, tes grâces éphémères
- Ô France, ô doux pays de noble invention,
- Ô Gilly, cher naïf, veux-tu donc sur nos terres
- Oh ! ce sexe indécent ! » disait Joseph Prudhomme.
- Ohé ! ohé ! gai matelot,
- Oh ! les premiers baisers à travers la voilette !…
- Oh ! les premiers baisers à travers la voilette ! (2)
- Oh ! les tristes matins que le fard vous réserve !
- Oh mon shah ! mon shah doux, mon shah noir, mon shah rose,
- Oh ! n’avoir pas de feu pour réchauffer son eau !
- Oh ! ne faites jamais à vos doux chérubins
- Ohnet, dit « l’impeccable », auteur de Volonté,
- Ô jour cent fois béni ! C’est ta fête, ma chère ;
- Ô jour de l’An, tu nous entraînes
- Ô Laïs, ne sois pas de ta beauté si fière !
- Ô Lozé ! pour calmer tes canines colères,
- Ô Mahomet, prophète, en ton Coran divin,
- Ô mes amis, quand je mourrai,
- Ô mignonnette, qu’avez-vous
- Ô Mistral, sur la Canebière,
- Ô mon bien aimé, dispensateur des Grâces,
- On a dit quelquefois : « La Vertu n’est qu’un mot »
- On admire beaucoup la Vénus de Milo,
- On a fait tant de vers sur le Congo-Vaissier,
- On a fort souvent dit que Mam’zelle Calypso
- On a pu blasphémer la vertu de la femme,
- On a pu, très longtemps, goûter certains produits ;
- On a remarqué que jamais
- On a tant découvert dans le siècle où nous sommes,
- On a tout dit sur le Congo,
- On a très souvent dit que Mam’zelle Calypso
- Ô Nature, admirable et sainte Providence,
- On avait projeté d’aller à la campagne,
- On baptisait hier l’infante Luisa ;
- On brûlait autrefois les gens comme sorciers,
- On brûlait, avant-hier, dans le four crématoire,
- On change à tout propos les noms des rues, des villes,
- On change de compagne et de gouvernement,
- On changera de ministères,
- On connaît le célèbre mot de Mac-Mahon ;
- On croirait que l’hiver va mettre une sourdine
- On demandait aux Achantis
- On demandait hier au général Ferron
- On demandait un jour à l’élégant Brummel :
- On disait que Sarah Bernhardt
- On dit avec raison… Sans argent pas de fêtes,
- On dit que je n’ai plus le sou. C’est une erreur !
- On dit que la fraise est prochaine,
- On dit que Lucifer, aux enfers, fait sa tête,
- On dit que madame X… a le corps sans défaut,
- On dit qu’il faut un rien pour être aimé des belles,
- On dit qu’on va surélever l’impôt.
- On dit qu’un Sultan blanc, au fin fond de l’Afrique,
- On dit qu’y a plus d’Dieu, plus rien, mêm’ plus d’Satan ;
- On élève partout, sur le beau sol de France,
- On enterrait hier Salomon, président
- On est heureux, le soir, en quittant l’atelier,
- On établit un jour un concours entre fleurs,
- On était informé, partout, dans le Midi,
- On falsifie tout sur la terre,
- On ferait, tous les ans, un gros in-folio
- On glisse très souvent dans mes boîtes, des pains
- On inocule tout : le choléra, la rage,
- On jouera Lohengrin incessamment, j’espère,
- On l’a dit bien des fois, mais il faut le redire,
- On l’attaque en le plagiant,
- On les voit venir en foule :
- On m’a dit, l’autre jour, jugez de ma surprise,
- On maquillait le bordereau,
- On me dit : « Nous nageons en pleine décadence ! »
- On mettait autrefois dans les grandes armoires
- On montre aux étrangers, dans la rue de Mouveaux,
- On ne dit plus : « Cet homme a du foin dans sa botte, »
- On ne dit plus : « Un tel a du foin dans sa botte. »
- On ne peut contenter tout le monde et son père…
- On ne peut s’en lasser, car voilà quinze années
- On n’est jamais aimé, madame, pour soi-même.
- On ne voit plus au cercle autant d’époux volages,
- On ne voit plus Hélène ! ah ça, que devient-elle ?
- On ne voit plus sous la mantille,
- On nous apprend qu’à Tombouctou,
- On nous apprend qu’un matelot,
- On nous assure, enchanteresse,
- On nous dit que Junon de savon de Marseille
- On nous menace du fléau,
- On parle toujours d’art nouveau
- On peut bien augurer de l’industrie française,
- On peut bien disputer un record de vélo,
- On peut dire à présent, puisque tout est fini,
- On peut, en restaurant les plus anciens tableaux,
- On pourrait, tous les mois, faire un in-folio
- On se fatigue enfin des drames de Shakespeare,
- On se lasse de tout ; et les mets les plus rares
- On signale à Gorée l’embarquement prochain
- On va donc s’occuper, demain, des ballottages !…
- On va donc supprimer le triste jeu des courses,
- On vantait autrefois les charmes de la chasse,
- On vend, à chers deniers, des onguents et des eaux
- On veut utiliser l’hirondelle à la guerre !
- On vient de l’« élargir », la funeste héroïne.
- On vient de publier des documents d’histoire
- On vient, de tous les coins du monde, chez Pasteur
- On voulait un concours nouveau,
- On vous fera partout d’adorables risettes,
- On vous supprime — hélas ! cantinières coquettes.
- Or, je voudrais savoir
- Orphée, par ses chansons, charmait les animaux,
- Ô sauveur qu’adore ma mère,
- Or, savez-vous bien qui put rendre
- Or, voulez-vous savoir pourquoi la Dame blanche
- Oscar, dont la fibre est éteinte,
- Ô sens divin, sens du toucher,
- Ô serrurier, tu m’affliges,
- O termine le nom des différentes pâtes
- Ô toi, patron béni de nos chastes rosières,
- Ô toi qui voudrais être belle,
- Ô Tour ! Superbe effort d’un chercheur de génie,
- Où courez-vous, la belle fille ?
- Oui, c’est mon odorat qui me guide en ce monde,
- Oui, c’est toi le meilleur, et je jure, sur ma foi,
- Oui dà — je suis aise de vivre,
- Oui, j’accuse Vaissier d’avoir pris à la rose,
- Oui, j’arrive de Londres, et j’ai vu le fameux
- Oui, je crois avec Koch à la phtisie vaincue ;
- Oui, je sais, le Savon du Congo nous blanchit,
- Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel,
- Oui, la Beauté s’achète et la Grâce se vend !
- Oui, la maison Vaissier est de telle importance
- Oui, la toilette arrange un homme ;
- Oui, le Congo peut tout ! Il a su le prouver ;
- Oui, l’or ne séduit pas la femme quelquefois,
- Oui, ma belle, la ride est une impertinente ;
- Oui, ma chère, à Roubaix, on verra des chameaux,
- Oui, ma chère, cet homme est un grand séducteur !
- Oui, maint divorce se répare !
- Oui, mon mari me trompe, et je vois ma rivale
- Oui, tout corps étranger qui touche ta chair rose
- Oui, vous êtes vraiment l’ami de tout le monde,
- Où s’en vont-ils, ces gens heureux,
- Où sont donc vos trésors de beauté, ma chérie ?
- Où trouver, en hiver, des instants plus aimables
- Où vont ces étrangers débarquant en troupeau ?…
- Ouvrez, comme on l’a fait pour Voltaire et Rousseau,
- Ô Vaissier, grâce à toi, je puis changer de peau,
- Ô Vaissier, mon bon ange,
- Ô vanité des parfums de ce monde !
- Pâle lady Macbeth, tes mains rouges de sang,
- Palsambleu ! gente Gabrielle
- Paméla, de Sardou, vend ses frivolités,
- Pantoufle mutine, où son peton blanc
- Papa, comment fait-on pour nettoyer la lune,
- Papa, disait Bébé, quand les arbres jaunissent,
- Papa, quand fait-on la toilette
- Paquita va sortir ; elle est parée en guerre :
- Par cent moyens connus, mais tous fort déloyaux,
- Parce que son parfum vient du Congo lui-même
- Par ces rudes chaleurs, lorsque descend la brume
- Par ces temps de budgets réduits, de gains précaires,
- Par ce temps meurtrier qui sème sur sa route
- Par cette humidité qui vous mouille et vous glace,
- Par dédain pour la France, et toujours intrépides,
- Par des quatrains divers égayer les journaux
- Par des vers contrefaits, par des titres en o,
- Pareil à la solide et gracieuse nef
- Pareil à l’astre-roi, qui rajeunit le monde,
- Paris est à la mer. Plages et casinos
- Paris est en rut. L’aimable folie
- Paris fait peau neuve. Un bel air de fête
- Paris fait sa toilette en vue du nouvel an :
- Paris fait sa toilette. Et, comme lui, la femme,
- Paris fut, de tous temps, fidèle à ceux qu’il aime.
- Paris, le matin, est tout parfumé…
- Paris mourant de soif adresse à ses édiles
- Paris, mourant de soif, n’a pas même assez d’eau
- Paris, qui n’aime pas les noms de rues nouveaux,
- Paris, qu’on prive d’eau de source,
- Paris verra marcher ce bon funiculaire,
- Par Jason pilotés les vaillants Argonautes
- Parlant du beau Gaston, une dame un peu leste
- Par l’échancrure du corsage,
- Par Mahomet, monsieur, vous allez à la Seine
- Parmi les doux présents que l’an nouveau nous donne,
- Parmi les étrangers que l’été nous ramène,
- Parmi les francs lurons amis de la bouteille,
- Parmi les jugements que nul ne peut casser,
- Parmi tant d’amoureux empressés à me plaire,
- Parmi tant de duels un seul est nécessaire,
- Parmi tant de produits d’invention subtile,
- Par ordre du Grand Turc : Il est dans le mouv’ment
- Par son modeste prix, par son rare mérite,
- Partout des cris, partout des haines, des injures !
- Partout la renommée, ô Savon du Congo,
- Partout l’art s’aperçoit, le luxe vient banal,
- Partout la sève éclate, et les bourgeons éclos,
- Partout le soleil va, répandant sa lumière.
- Partout vous achetez des sachets frais et beaux,
- Parvenus tous deux au zénith de la gloire,
- Par vos charmants attraits vous êtes souveraines,
- Pasteur ne l’a pas dit, mais le fait est certain
- Pas un seul prétendant ! Ma fille n’est point laide ;
- Paul Bourget, le profond penseur
- Pauvre, elle n’avait pu qu’une fois en sa vie
- Pauvre petit Jésus, vous n’aviez dans la crèche,
- Pauvre rimeur, pourquoi briser ton luth ?
- Pauvres fous, qui courez au trépas trop certain
- Pauvres maris trompés, qui passez en querelles
- Pauvreté, pauvreté — funeste conseillère !
- Pendant l’année qui va finir
- Pendant l’éclipse, hier, d’habiles camelots,
- Pendant les nuits d’été la lune
- Pendant que tout Paris arbore des drapeaux,
- Pendant tout le printemps, puis durant tout l’été
- Pendant trois ans Borras au fond d’un noir cachot
- Pendez-vous, braves gens, qui n’êtes pas venus
- Père de d’Artagnan, Alexandre Dumas,
- Père du Zolapück, fils d’Éole, un grand vent
- Perfectly… very well, la section anglaise
- Permettez à ma muse, illustre parfumeur,
- Personne n’est jamais satisfait en ce monde,
- Petit maître un beau jour, sur le bord d’un ruisseau,
- Peuples, rassurez-vous ! L’entrevue de Berlin,
- Peuples, vous savez tous, et nous tous nous savons
- Pharaons et Césars, héros et dieux défunts
- Phébus, l’astre immortel, l’emblème des grands rois,
- Pigelevent de Montpétard
- Piquantes gitanas aux folles séguédilles,
- Pleurez, savants, amis des races primitives !
- Plus de castes, plus de noblesse,
- Plus de fronts ravagés, disgraciés, arides,
- Plus de robes, plus rien de France !
- Plus d’étreintes… il fait trop chaud !
- Plus doux que le miel grec, plus fin que l’ambre pur,
- Plus d’un prince, incognito,
- Plus d’un riche sachet ne sent que quelques jours,
- Plus fort que tous vos candidats,
- Plus heureux que Crampel, que l’on vient d’égorger,
- Plus soigné qu’autrefois, plus pur, plus doux, plus fin,
- Plus solide et prospère après un rude assaut,
- Plus un peuple a d’esprit, et plus il se savonne :
- Plutarque, l’historien, nous dit que Cléopâtre
- Poète, il te faudra changer tes épithètes,
- Poète, prends ton luth enguirlandé de fleurs !
- Poètes, troubadours, chansonniers font assaut
- Polisson, au lieu d’étudier vos adverbes,
- Polyphème n’avait qu’un œil,
- Potaches, soyons gais et joyeux en vacances.
- Pour adoucir un peu l’ambre chaud de son teint,
- Pour amuser un brin notre époque assez triste,
- Pour assouplir les corps, pour parfumer la peau,
- Pour attirer chez lui clients de toute sorte,
- Pour avoir le teint blanc et pur, deux demoiselles
- Pour avoir tes pieds nus, plus blancs, plus doux, coquette
- Pour avoir une idée des malheurs de l’Irlande,
- Pour avoir un teint de déesse
- Pour blanchir la rose odorante,
- Pour boucher une ride et rafraîchir les traits,
- Pour cette fin de siècle, en chefs-d’œuvre féconde,
- Pour ceux que l’or seul intéresse,
- Pour chanter dignement les parfums du Congo,
- Pour charmer le Sultan, une dame s’offrait,
- Pour chasser l’odeur de pétrole et d’huile
- Pour compagne d’un jour ou même pour maîtresse
- Pour Cora, ce parfum est un vrai porte-veine.
- Pour courir le lapin, la caille et le perdreau,
- Pour décrasser Zola et toute sa séquelle,
- Pour donner plus d’attraits à gentille fillette,
- Pour donner plus de charme aux devoirs conjugaux
- Pour donner tant de charmes à vilaine figure,
- Pour électriser la jeunesse,
- Pour emplir de félicité notre cerveau,
- Pour enfiler ainsi les cœurs à la douzaine,
- Pour entrer dans la place, en un suprême assaut,
- Pour être bon Français, est-il donc nécessaire
- Pour être chic, il faut trois choses ici-bas :
- Pour être décoré, malgré le froid, la neige,
- Pour être fin de siècle et plaire aux jouvencelles,
- Pour être musulman, on n’en est pas moins homme
- Pour être parfumées, avoir la peau très blanche,
- Pour être heureux, en somme, il faut bien peu de choses !
- Pour faire accepter le fait — trop brutal
- Pour faire la colombe, un beau jour le Très-Haut
- Pour faire plus longtemps durer le doux mirage,
- Pour faire revenir de l’exil volontaire
- Pour faire un serment véritable,
- Pour fêter dignement le grand anniversaire
- Pour fêter l’alliance avec le peuple slave,
- Pour fixer le pastel aux couleurs si légères
- Pour frayer avec nos édiles,
- Pour garder le duvet de la fleur printanière,
- Pour honorer l’ami dont nous portons le deuil,
- Pour la blancheur neigeuse et mate de la peau,
- Pour la danse du ventre, elle n’a point d’égale,
- Pour la troisième fois Patti se remarie
- Pour le brillant renom de notre ville d’eau,
- Pour les roses Dieu fit les parfums, les dictames ;
- Pour leur faire oublier la poignante misère,
- Pour me reposer des marquises,
- Pour mieux ordonner la danse
- Pour peindre ou dessiner, pour coudre, écrire ou… plaire,
- Pour plaire à Danaé, Jupin se fit pluie d’or,
- Pour plaire à son public select des Capucines,
- Pour préserver mon teint du hâle
- Pour prolonger l’extase et bercer sa chimère,
- Pourquoi cet air glacé, ces gestes dédaigneux,
- Pourquoi couvrir de fard votre aimable visage ?
- Pourquoi désespérer de notre chère France ?
- Pourquoi donc vous couvrir de poudres et de fards
- Pourquoi donner en prix tous ces tas de bouquins ?
- Pourquoi, madame, au bal, tout ce décolletage ?
- Pourquoi, parmi les soins de tes charmes secrets,
- Pourquoi retourne-t-on les kiosques à journaux ?
- Pourquoi tant de paquets, de malles, de bagages ?
- Pourquoi te nomme-t-on, chère, une « dégraffée » ?
- Pourquoi tous ces enfants si gras, si frais, si beaux,
- Pourquoi tromper votre mari ?
- Pourquoi vous étonner qu’un flot de poésie
- Pour rendre au triste Faust l’éclat de la jeunesse
- Pour rester populaire, il faut le mériter.
- Pour satiner le visage,
- Pour se débarrasser d’la crass’ parlementaire,
- Pour séduire Léda, céleste Virago,
- Pour son bal du sept mars, Jules Roque organise
- Pour son cadeau de nouvel an l’heureuse Annette
- Pour soumettre à ses lois les nègres du Gabon,
- Pour tromper les biquets et montrer patte blanche,
- Pour un gilet soyeux, copurchic, il épate ;
- Pour venir à Paris tous les peuples sont prêts,
- Pouvez-vous me parler, disais-je à la voyante,
- P’pa, dis-moi donc pourquoi je vois sur ce tableau
- Premier prix de jeunesse et de blancheur de peau !
- Prends un siège, Cinna ; prends, et sur toute chose
- Prenez des bains fréquents. C’est la bonne saison ;
- Prenez mon candidat ! C’est un beau gas, vraiment.
- Prenez vingt femmes dans la ville,
- Pressée par un galant de couronner ses feux,
- Pressé par ses amis de dire un acrostiche,
- Prête à pleurer déjà ma beauté qui décline,
- Printemps, tu ne peux pas lutter !…
- Produit français, il plaît à tous — comme nous-mêmes ;
- Prud’homme, au boulevard, dit à son fils : « Regarde.
- P’tit bonhomme vit, il est frais et rose,
- Puisque au Conservatoire on te refuse ces prix,
- Puisque tu vas partir, frileuse passagère,
- Puisqu’il y a deux Congo, quelle est leur différence ?
- Puissance du parfum, qui charme infiniment,
- Quand, après la manœuvre, éreinté de fatigue,
- Quand, après un dîner où le piment abonde,
- Quand à Saint-Cyr, fine galette,
- Quand au soir baissant la veilleuse,
- Quand, aux intempéries, l’épiderme est sensible,
- Quand Bébé, gentiment, s’est laissé savonner,
- Quand ce pauvre Mac-Nab chantait :
- Quand dans l’enfer entre un nouveau,
- Quand dans un magasin vous prenez du Congo,
- Quand de nos sens blasés le caprice s’émousse,
- Quand de sa douce main, je sens la fine peau,
- Quand des nœuds du boa son col pur se dégage,
- Quand Dieu créa le monde, et qu’il eut sur la terre
- Quand Dieu créa le monde, il fit bien chaque chose,
- Quand Dieu fit les parfums, les essences subtiles,
- Quand, émotionné, dedans son boudoir crème
- Quand est vainqueur le Torero
- Quand Ève se sentit vieillir… pour une pomme !
- Quand il est recouvert du fard qui le ravage,
- Quand il vit qu’à ses maux l’homme était plus rebelle,
- Quand je ferai bâtir une maison pour moi,
- Quand je me suis plongé dans un bain odorant
- Quand je rentre le soir, un peu lasse et seulette,
- Quand j’étais au Lycée, imberbe et pur potache,
- Quand je veux parler par le téléphone,
- Quand je vois, à Berlin, s’enlever par milliers
- Quand je vois ce Congo, dans tes mains virginales,
- Quand je vois s’élever la fameuse maison
- Quand je vous vis sourire aux aveux de mon âme,
- Quand Jupin, fou d’amour, voulut plaire à Léda,
- Quand la blancheur du teint sous le soleil s’altère,
- Quand la Bompard s’enlise au fond des oubliettes,
- Quand la chaleur, ouvrant les pores de la peau,
- Quand la farouche Parque, oh ! charmante mignonne !
- Quand la finance, hélas ! est en pleine débâcle,
- Quand l’almée au harem fait onduler sa hanche,
- Quand la première dent branle dans l’alvéole,
- Quand l’athlète romain frottait d’huile son buste,
- Quand le corps de ballet rentre dans la coulisse
- Quand le froid paralyse et soude les jointures,
- Quand le papillon sur la fleur repose,
- Quand les anges jaloux virent que Vaissier frères
- Quand les concurrents, les rivaux
- Quand le souverain noir, le puissant Makoko,
- Quand l’esprit surmené par de trop longues veilles
- Quand l’étranger entend asseoir son influence,
- Quand l’hiver paralyse et sonde les jointures,
- Quand l’un des héros de La Terre,
- Quand ma bouche sur ta bouche
- Quand madame son épouse
- Quand même le chagrin, le mal ou les années,
- Quand mon époux, jadis, courait la prétentaine,
- Quand nos femmes-docteurs, dont le nombre grandit,
- Quand on est Guy, Gontran, Gaston,
- Quand on laisse une œuvre parfaite
- Quand on m’appelle pécheresse
- Quand on sort, tout poudreux, des palais exotiques,
- Quand on voit tant de gens à l’honneur faire accroc,
- Quand parfois je me brouille avec ma maîtresse,
- Quand Paris se divise en deux camps inégaux,
- Quand Pasteur découvrit le vaccin de la rage,
- Quand saint Éloi forgeait,
- Quand sous l’air brûlant on respire à peine,
- Quand sous vos doigts l’eau se colore
- Quand sur le marbre blanc de votre lavabo
- Quand, sur les bords du Nil, le colosse Memnon
- Quand sur les gens heureux l’on veut se modeler,
- Quand ta mousse de lait sur mon corps se répand,
- Quand tout le monde emploie un produit, il est bon.
- Quand tu sens le parfum pénétrant qui s’exhale
- Quand un Belge veut, par le téléphone,
- Quand une actrice est arrivée,
- Quand une âme déchue à l’Éden se présente,
- Quand une nymphe se parfume
- Quand une vierge en délire,
- Quand un homme mourait, autrefois, en argot,
- Quand un peuple, à grands pas, vers le progrès s’avance,
- Quand Vénus, souriante, ouvrit de bas en haut,
- Quand vous en serez au temps où tout tombe,
- Quand vous êtes rentré chez Nini Forestier,
- Quand Zola sous son front sent bouillir son cerveau,
- Quarante ans ont passé sur votre frais visage.
- Que ce soit sous l’ardent soleil caniculaire,
- Que de modes, mon Dieu ! de coupes de corsages,
- Que d’engins compliqués et chers pour ta toilette !
- Que de soins on prodigue au Dauphin prisonnier
- Que de tableaux charmants chez les aquarellistes !
- Que de talent et d’art déployaient nos grand’mères
- Que deviennent ces fleurs offertes aux mondaines,
- Que dit tout être qui respire,
- Que faire en son logis quand la grippe fait rage
- Que fait donc le Soleil ? Où niche le Printemps ?
- Que faut-il pour régner sur les foules, en somme ?
- Que ferai-je, monsieur, pour obtenir un teint
- Que j’en ai vu tomber, hélas ! de ces poitrines !
- Que je voudrais avoir comme toi, chère Iris,
- Quel âge avez-vous donc, et quand êtes-vous née ?
- Que Lamartine, Musset et Victor Hugo,
- Que la mère Nature a pour nous de tendresse !
- Que le bonheur s’installe à ton humble foyer ;
- Quel enivrant parfum de ton corps se dégage !…
- Que les Belges, chez nous, émettent cet emprunt,
- Quel est ce rare objet qui, dans cette vitrine,
- Quel est l’âge d’Irma ? — Personne n’en sait rien.
- Quel est le talisman de santé, de jeunesse,
- Quel homme heureux, ce duc ! Son exil est fini.
- Que l’homme serait misérable,
- Que l’homme soit laid, qu’il soit beau,
- Quel irrésistible courant
- Quelle est cette beauté dont sur nous l’œil noir darde ?
- Quelle étrange idée ! allez-vous me dire.
- Quelle forme aimez-vous pour un gouvernement ?
- Quelle foule !
- Quelle fraîcheur de peau ! quel parfum sur ta bouche !
- Quelle fraîcheur de teint, quelle blancheur de peau !
- Qu’elle soit ouvrière ou grande patricienne,
- Quelles sont donc ces fleurs à l’odeur pénétrante ?
- Quelle ville extraordinaire !
- Quel lourd ennui je traîne après moi ! Rien ne peut
- Quel merveilleux instinct ont certains animaux !
- Quel nom fait résonner le plus souvent l’écho
- Quel parfum, cet hiver, adoptera la mode ?
- Quel que soit le vainqueur, quel que soit le drapeau
- Quelqu’un qui ne sait pas où donner de la tête,
- Quel riche défilé, quel immense troupeau
- Quel sera, cet hiver, le parfum bien porté ?
- Quels progrès l’on a fait dans l’art de la toilette !
- Quels que soient les efforts de messieurs les haussiers,
- Que me rapportez-vous de Paris ? dit Rosette
- Que mettra le bon Noël dans mon petit soulier ?
- Que m’importe à moi qu’on révise !
- Que nous est-il resté du temps des élégances ?
- Que présente à sa belle un amant qui veut plaire ?
- Que t’a dit Monseigneur en te donnant l’hostie ?
- Que tu sois ouvrière ou noble patricienne,
- Que vos mouchoirs, vos draps soient parfumés,
- Que votre charbonnière est laide, affreuse même !
- Qui dit Victor Vaissier dit Savon du Congo,
- Qui donc a prétendu que l’exquise Liane
- Qui donc vous a donné cette fraîcheur vermeille
- Qu’il fasse froid, qu’il fasse chaud,
- Qui rendra sa fraîcheur à Thémis la boiteuse ?
- Quoi ! ce joli garçon si blanc, si frais, si beau
- Quoi, ce pauvre Hector se marie !
- Quoi ! ce n’est qu’un savon, ce philtre de jeunesse
- Quoi ! ce teint blanc et pur, cet incarnat de pêche,
- Quoi, chère ! Est-ce à Paphos, à Nice, en Italie,
- Quoi ! même le soir votre teint se dore
- Quoiqu’elle fût très jeune, et fort belle de peau,
- Quoique l’on n’entre pas sans carte au tribunal,
- Quoique nous vivions en des temps bien tristes,
- Quoiqu’il fasse à Paris le temps le plus atroce,
- Quoiqu’il n’eût pas besoin de ce certificat,
- Quoi ! sous le froid brouillard et l’éternelle pluie
- Quoi ! vous passez une heure entière
- Quoi ! vous venez du bain, Madame ! Il est minuit !
- Qu’on célèbre en vers ou en prose,
- Rajeunie, ô Sombreuil, tu reviens de Belgique,
- Rassurez-vous, amants des brises parfumées,
- Recevoir des égards et de tendres hommages,
- Redingote à revers de soie et gants chevreau,
- Regarde par le trou des ailes de sa cabine
- Reine de grâce et de beauté, souffrez
- Reine du gai savoir, ta gracieuse Laure,
- Reines de lavoir, pour la Mi-Carême
- Reines du Lavoir, voici votre fête !
- Remontez dans l’histoire aussi loin qu’il le faut,
- Rentrez au bercail, charmantes brebis,
- Repoussez tous les similis
- Retour du Cap, de l’Inde ou des lointains pays,
- Retour heureux du temps où bouillonnait ma sève,
- Rien ne m’étonne plus ; j’ai vu tant, tant de choses !
- Rien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable
- Rien ne va plus, dit-on. Mais, sel, le Congo monte.
- Robuste et bien en chair, ferme sur ses ergots,
- Rodrigue, as-tu du cœur ? — Je n’ai que du carreau !
- Rome n’est plus dans Rome ; elle est toute où je suis !
- Rosa Bonheur, le fameux peintre d’animaux,
- Rose, jetez-moi donc à l’eau
- Roubaix est maintenant la ville où l’on s’amuse.
- Roubaix, qui doit déjà tant de gloire aux Vaissier,
- Rouvier battu, Rouvier content,
- Ruiné, ou peu s’en faut, par les folles dépenses
- Sachant bien le pouvoir attractif et charmant
- Sa chevelure éparse en un doux reflet fauve,
- Sachez, gens de Pékin, Marseille et Baltimore,
- Sa couleur est blonde, et pareille
- Saint Pierre, un pip’let parfois difficile
- Sais-tu pourquoi Fanny porte tant à la peau ?
- Saluons d’un coup de chapeau
- Saluons le départ du mal dont les ravages
- Salut à la beauté de la Muse de Lille,
- Salut aux premières violettes !
- Salut, ô grand Vaissier, parfumeur immortel !
- Sans armes, si Brazza grandit notre influence
- Sans compter les extraits, lotions, brillantines,
- Sans dépenser beaucoup, sans me creuser la tête,
- Sans potasse ni soude, exempt de tout acide,
- Sans profession de foi, ni débauche d’affiches,
- Sans s’être entendus, mes amis
- Sa pâte est plus douce à la peau
- Sarah sera toujours l’artiste inimitable !
- Satan pour son pardon implore Dieu le père,
- Satisfaire et charmer à la fois les cinq sens,
- Savant admirateur de toutes nos merveilles,
- Savez-vous pourquoi la grotte de Calypso,
- Savez-vous pourquoi Lucifer
- Savez-vous pourquoi Taylor, chef de la police,
- Schaunard meurt ; avec lui disparaît la Bohême.
- S’cré n. de D ! j’suis en colère
- Se donnaient deux tourterelles
- Séducteur, si jamais on te vitriolise,
- Seizième Honneur, Mariavelo !!
- Sensible aux charmes du fourreau
- Sept cents villes, vingt capitales,
- Se purger pour avoir le teint
- Serments de candidats, promesses mensongères,
- Ses copieux nénés, qui ne datent pas d’hier,
- Set ainci maintenan ke nou zalon zécrire ;
- Si Boulanger est dans le train,
- Si ce n’est la fraîcheur des roses,
- Si Coppée, au lieu du fameux Pater,
- Sièges bas, lourds coussins, armes et bibelots,
- Si j’avais seulement en poche
- Si j’avais votre grâce exquise
- Si j’en crois ce bon Perrault,
- Si j’en crois l’assertion du véridique Times,
- Si j’étais le gouvernement — pour réprimer
- Si j’étais riche, je voudrais
- Si je tenais la clé du ténébreux mystère
- Si je venais un jour à perdre ma fortune,
- Si la Chambre, adoptant le projet de Moreau,
- Si la chaleur d’été vous brise et vous accable,
- S’il advenait qu’un jour le ministre de la guerre
- Si la femme, en amour, a toujours le dessous,
- Si la femme française est la plus charmeresse,
- Si la femme voulait renoncer au corset
- Si la Grèce vantait les marbres de Paros,
- Si la guerre éclatait entre les deux nations
- Si Latude vécut trente ans à la Bastille
- Si le bal du Courrier français
- Si le brave Cambronne avait, vaille que vaille,
- Si, le front couronné d’une immense avalanche
- Si le nom de Congo n’est pas sur l’étiquette,
- Si les femmes étaient plus sages,
- Si les Romains, au lieu d’enlever les Sabines
- S’il eut, certes, le cœur blindé d’un triple bronze,
- S’il fallait distinguer, dans la nombreuse armée
- S’il fallait élever une seule colonne
- S’il fallait publier, chaque jour, dans la presse
- Si l’on donnait, aux élections prochaines,
- Si l’on faisait un plébiscite
- Si l’on mobilisait les corps de la frontière,
- Si l’on pose partout la lumière électrique
- Si l’on vante partout la « bille »,
- S’il y a tant de vapeur dans l’air, et s’il pleut trop,
- Si madame Kelpudubec,
- Si, malgré ses erreurs, Marguerite ravie,
- Si Marchand doit quitter Fachoda, sa conquête,
- Si ma tante en avait, ces fâcheux tons de bistre
- Simple brunette, un peu coquette,
- Si Putiphar dedans son eau
- Si Saint-Antoine, habile à dompter les assauts
- Si sur cent femmes comme il faut
- Si tous les gens qui font le gâchis politique
- Si tu connais le beau, le bon,
- Si tu goûtes, lecteur, mes poésies légères,
- Si tu veux conserver cette beauté qui pare
- Si tu veux conserver ton gracieux visage,
- Si tu veux, douce demoiselle,
- Si tu veux plaire à ta maîtresse,
- Si tu veux que je t’aime un brin,
- Si Vaissier, à son tour, publiait ses mémoires,
- Si Vaissier exposait dans le Trocadéro
- Si vous avez sur vous du Savon du Congo,
- Si vous passez par là, allez donc à Clairvaux
- Si vous toussez, prenez… un Savon du Congo,
- Si vous voulez avoir une peau douce et fine,
- Si vous voulez doubler le prix du doux présent
- Si vous voulez garder votre beauté charmante,
- Si vous voulez plaire à la jeune fille,
- Soixante mille pains, ou cinq mille douzaines,
- Soixante robes, cent chapeaux,
- Son corps est de satin et de marbre à la fois,
- Son faste éblouissait un pacha d’Orient,
- Son nom, je vous l’ai dit, mais je veux le redire.
- Son parfum est si pénétrant,
- Son succès est si grand qu’aux nobles jeux floraux
- Sortant vingt fois par jour ses nichons de leurs niches,
- Sortez le moins possible ; à la fièvre qui guette,
- Souple et légère, l’escrimeuse
- Souscrivez-vous au Panama ?
- Sous la foi du serment devant tous je proclame
- Sous la hutte d’écorce où vit le cannibale,
- Sous le ciel africain, tout préjugé se fane.
- Sous le loup de velours qui te cache à mes yeux,
- Sous les draps bordés de guipures fines,
- Sous le soleil de mai qui déjà se réveille,
- Sous le soleil d’été qui promptement s’éveille,
- Sous le soleil, je me hasarde
- Sous les traits inspirés de Jeanne d’Orléans,
- Sous prétexte qu’il pousse aux plaisirs défendus,
- Sous son doux parfum de chair fraîche,
- Soyez maudits, messieurs. Plus de rougeurs de peau !
- Soyons Français, que diable ! Au pays de Voltaire
- Soyons généreux, mais restons pratiques.
- Stanley mort, de Brazza n’a plus de concurrent ;
- Stanley revient, vieilli par ses quatre ans d’Afrique,
- Succi, pendant son jeûne, avait la peau très fraîche ;
- Sueurs, faiblesses, spleen, dégoût,
- Suivez-vous les débats de l’affaire d’Andlau ?
- Sur ce lambeau d’étoffe où sa petite main
- Sur cent produits divers qu’étalait l’épicier,
- Sur ce plan, cher lecteur, vous ne trouverez pas
- Sur deux siècles, Vaissier, ton nom est à cheval ;
- Surgissez, concurrents ! Faites beaucoup de bruit !
- Sur la carte du ciel un astre tout nouveau
- Sur la côte d’azur quel sera le chapeau
- Sur la pelouse on voit, le dimanche, les gens
- Sur la place publique un charlatan vendait,
- Sur la plage, où l’ardent soleil
- Sur la route du Bois, les fringants équipages
- Sur la toile Rubens, le grand maître flamand,
- Sur le libre sol des États-Unis
- Sur le rivage heureux de ce large et beau fleuve
- Sur les ailes du télégraphe,
- Sur les sept cent vingt-deux mille colis postaux
- Sur le teint, ô Vaissier, ton pouvoir est magique !
- Sur ma frimousse, ô mon blaireau
- Sur nos boulevards veufs d’arlequins, de pierrots,
- Sur son exquis parfum, j’ai fait cette remarque :
- Sur son onagre zain le soleil d’or l’asperge ;
- Sur trois cents pieds carrés, splendide, elle s’étale,
- Sur un vase d’argent ciselé, d’un prix fou,
- Ta barbe dont l’ampleur, illustre Montluçon,
- Ta bouche est comme une praline ;
- Talisman de beauté, tu donnes tour à tour
- Ta main calleuse, ô Mathurin,
- Tandis qu’avec entrain baisse le thermomètre,
- Tandis que le chômage, embrassant tout le Nord,
- Tandis que le coiffeur, le bazar, l’épicier,
- Tandis que l’univers entier, rempli d’alarmes,
- Tandis que sir Stanley lutte à coups de canons,
- Tandis que sous ses doigts chante la mélodie,
- Tandis qu’on le cherchait à toutes les frontières,
- Tant pour la pension et tant pour ma chambrette,
- Tant qu’autour du Soleil voyagera la Terre,
- Tatania, monsieur, tout nouvellement née,
- Telle une chenille qui tombe dans la coupe
- Tes chants, sombre Byron, sauvage et grand génie,
- Tes doigts fins et légers, parfumés au Congo,
- Tes ongles si roses, ma belle,
- Tes yeux m’ont fait au cœur une vive blessure,
- Théâtres, restaurants, marchands de nouveautés
- Thérésa nous est revenue !
- Thérésa, si longtemps muette ressuscite !
- Thésée, Hercule, Atlas et Milon de Crotone,
- Tiens, disait la Falcon parlant à la soubrette,
- Toi, que sa douce main touche dix fois par jour,
- Tombez par millions, feuilles mortes d’automne,
- Ton plus beau vêtement, ô Femme, c’est ta peau !
- Ton visage est bien pâle, ô frêle Amaryllis !
- Toujours changeant d’aspect, la matière éternelle
- Toujours inimitable, et fier de son succès,
- Toujours jaune ainsi qu’un citron,
- Toujours vous promettez du pain, beaucoup de beurre,
- Tourbe d’accapareurs, sans patrie et sans Dieu,
- Tous ces poulets doux, ces mèches que j’aime,
- Tous ces Russes, dits terroristes,
- Tous les attraits s’en vont ! Les Taureaux, Buffalo
- Tous les baisers la laissent froide,
- Tous les fards et crayons que ton pâle visage
- Tous les huit jours, femme nouvelle ;
- Tous les poulets galants, ces messages aimés,
- Tous les professionnels en l’art du savonnier
- Tous les savons, un jour, prièrent le Congo
- Tous les turfistes sont contents,
- Tous ses concurrents et tous ses rivaux
- Tout augmente ; la hausse atteint chaque produit ;
- Tout change sous le ciel, et tout se renouvelle :
- Tout chef-d’œuvre, qu’il soit tableau,
- Toute chambre d’amis, aux champs comme à la ville,
- Toute femme au Congo doit ses douces senteurs.
- Toute la gloire que Koch eut,
- Tout exemple, ici-bas, doit nous venir d’en haut.
- Tout homme a deux pays, sa patrie et la France.
- Tout homme de bon sens prévoyait Sa Défaite
- Tout homme qui se lave au merveilleux Congo
- Tout le monde est suspect aujourd’hui. Et l’on fouille
- Tout nous parle de toi dans la riche nature,
- Tout Paris, avant-hier, était aux cimetières…
- Tout passe, hélas ! en notre monde,
- Tout passe : homme d’Etat, ministres, généraux ;
- Tout passe, tout casse, tout lasse
- Tout passe, tout lasse, tout fuit dans la nuit,
- Tout près d’atteindre au port, le bateau fait naufrage.
- Tout savant qui découvre un nouveau spécifique,
- Tout s’embrouille à plaisir, et la perquisition
- Tout souffre autour de nous ; la crise est générale ;
- Tout transi par le froid, tout recroquevillé,
- Travailleur de la nuit, dis-moi comment ta tonne
- Travaillez-vous encore à restaurer le trône ?
- Très divisés en politique,
- Très lente, elle quittait un à un tous ses voiles…
- Très pratique et très fin de siècle, le corbeau
- Très réussi, le premier jour du Patinage !
- Très sceptique et sachant la réclame peu sûre,
- Très vieux, et poudré comme une marquise,
- Trêve à la politique, et silence aux querelles !
- Trêve à la politique et silence aux querelles ! (2)
- Trêve à la politique et silence aux querelles ! (3)
- Tripatouillant dans un corsage,
- Trop de femmes, Seigneur, de moi se sont éprises !
- Trop frotter nuit », dit un proverbe ;
- Tu as mis au front de ma mie
- Tu charmes nos aïeux, tu séduisis mon père ;
- Tu cherchais, ô Vaissier, dans ton laboratoire,
- Tu dois être flatté d’être né dans notre ère,
- Tu mérites, Congo, qu’en tous lieux on te loue :
- Tu me trompais donc, cher miroir,
- Tu ne sais avec quoi, mon cher, je me savonne ?
- Tu peux avoir le corps d’une blancheur parfaite,
- Tu peux livrer ton corps aux rigueurs de la bise
- Tu peux mourir, Vaissier, ton nom te survivra !
- Tu t’imposes à nous par la douceur ; tes charmes
- Un acteur sans vergogne, un vicomte sans dettes,
- Un adroit coiffeur mit sur sa boutique
- Un adroit reporter interviewait Vaissier :
- Un ami de Bismarck, qui sait tous ses projets,
- Un ami de la vraie et bonne égalité
- Un ami m’a conté sa curieuse aventure :
- Un ange, cette nuit, dans nos petits souliers,
- Un Anglais, — ces gens-là sont des originaux —
- Un Anglais fait beaucoup de bruit
- Un aveugle arrivait aux portes de Roubaix…
- Un bateau de bains froids installé sur la Seine,
- Un beau soir, Cupidon, las de lancer des flèches,
- Un blanc avise un noir, l’appelant « moricaud ! »
- Un bon portrait toujours a besoin de retouche :
- Un brave ramoneur, enfant de la Savoie,
- Un brigand de la Bulgarie,
- Un célèbre buveur mourut dans un tonneau
- Un charlatan criait : « Achetez mes pastilles,
- Un coffre-fort chez toi ? T’es donc capitaliste ?…
- Un concours de beauté s’ouvre, porte Maillot.
- Un concours fut ouvert dans la ville voisine,
- Un conseil, en passant, aux hôtes exotiques
- Un conseil, souvent, n’est pas chose futile,
- Un coupable fraudeur vient de se faire pendre.
- Un damné gracié ne savait comment faire
- Un des chefs ouvriers de l’usine Vaissier
- Un des meilleurs agents d’expansion coloniale,
- Un diplomate doit allier la noblesse
- Un divorce est prochain, dont tout le monde cause.
- Un docteur se servait des Savons du Congo,
- Une belle, aujourd’hui, se rit de tous les temps,
- Une coquette, dans du lait,
- Une dame disait qu’une célèbre actrice
- Une dame m’écrit : « Pourquoi votre réclame
- Une enfant de quinze ans, — bouton à peine éclos, —
- Une enquête select, qu’on doit à nos mondaines,
- Une femme, c’est beau, c’est un être divin.
- Une femme dépose au tribunal. « Votre âge ? »
- Une femme paraît. Lors, quel que soit son âge,
- Une fraîche enfant bien capitonnée,
- Une jeune Goton, débarquant de la Bresse,
- Un élégant poète écrivit l’Art de plaire.
- Un éléphant sacré de l’Inde vieillissait.
- Une ligue, dit-on, se forme en Amérique
- Une liste circule. En tête est Vaissier frères ;
- Une malle n’est pas — comme Eyraud le prétend,
- Une mansarde ouverte au vent, une soupente
- Une mère élevait dans ses bras sa fillette
- Une mondaine, au cours d’une épreuve mortelle,
- Un empereur romain fit son cheval consul,
- Une noce passait… La foule extasiée
- Une œuvre irréprochable, et de tous points parfaite,
- Une peau brune ou jaune empêche d’être belle,
- Une peau de satin, douce, blanche et rosée,
- Un épicier voulait ouvrir une boutique,
- Une rose vantait sa grâce, sa beauté,
- Une rosière, un rosier,
- Une souris de Marseille
- Un fabricant hableur et natif de Marseille
- Un ferblantier disait au Préfet de police :
- Un frisson d’allégresse a réveillé les cœurs ;
- Un froid matin d’avril, l’abeille à peine éclose
- Un galant maître coq à sa poule disait :
- Un gavroche venait de chiper un Congo
- Un gendarme allemand arrête à Haguenau
- Un gentleman avait un pur-sang presque étique ;
- Un habile mortel a su trouver la dose
- Un héros de Gil Blas, le docteur Sangrado,
- Un homme étant entré, par fraude, en la cabine
- Un homme gracié ne savait comment faire
- Un huissier disparaît, et la France s’émeut.
- Un huissier s’apprêtait à faire son profit
- Un immense bienfait pour les peuples du monde
- Un Japonais m’écrit : « Nous nous civilisons,
- Un jeune carabin, voisin d’une fillette,
- Un jour que j’étais dans la nasse,
- Un jour, une guenon, au temps préhistorique,
- Un marabout prêchait, promettant aux fidèles
- Un mari pour prouver que sa femme est un ange
- Un mot, rien qu’un mot, belle boulangère !
- Un navire, parti du centre de l’Afrique,
- Un navire portant des Savons du Congo
- Un négociant anglais, très adroit en réclame,
- Un orateur, voyant son public sommeiller,
- Un pauvre fou, couvert de riches oripeaux,
- Un pauvre grillon, pris au piège,
- Un peintre de portraits fin et côtés très haut,
- Un peintre de talent expose cette année,
- Un Persan très lettré disait hier : « C’est trop
- Un poète a parlé dans notre gramophone,
- Un poète bâtard célèbre dans ses vers
- Un prince, en République, est toujours dangereux,
- Un prince populaire et digne de la France,
- Un prince qu’on n’aura jamais l’absurde idée
- Un quidam en pèlerinage,
- Un quidam, fort cossu, va sonner chez Grévy :
- Un rat de ville en ballade estivale
- Un roi du plus beau noir avait un concurrent,
- Un savon fin, dit-on, est chose superflue.
- Un trop galant baigneur de Valery-en-Caux
- Un vaporisateur, construit pour mon vélo,
- Un vieux débris d’Iéna, de Friedland, d’Eylau,
- Un viveur, l’autre soir, ayant bien fait la fête,
- Vainement vous cherchez, par ces temps de froidure,
- Vaissier a refusé les millions que Guillaume
- Vaissier a sur Pasteur un très grand avantage :
- Vaissier est un Mécène, il protège les lettres,
- Vaissier faisant chasser le musc au centre Afrique
- Vaissier, faisant venir son musc du centre Afrique,
- Vaissier ne verra pas la fin de son produit,
- Vaissier n’expose pas. Je vous ai dit pourquoi,
- Vaissier, qui ne redoute aucune concurrence,
- Vaissier, qui se connaît en beauté, j’imagine,
- Vaissier vient à Paris dépenser les millions
- Va, mon page charmant, à la ville prochaine,
- Variole jadis laissait affreuse trace,
- Veillons sur le fameux dossier !
- Veloceman, veux-tu fournir de longs trajets ?
- Venez à moi, tous les éclopés, les fourbus,
- Venez au rendez-vous d’amour que je vous donne,
- Venez, cher député d’Alsace-Lorraine !
- Vénus cherchait l’Amour, et l’Amour vint à elle ;
- Vénus, fille des mers, sortit des flots si belle,
- Vénus, Vénus, fille des mers,
- Vertus de nos aïeux, qu’êtes-vous devenues ?
- Veux-tu des anneaux d’or, des sachets ou des fleurs ?
- Veux-tu, dis ?… Par cette caresse
- Victor Hugo l’a dit : « Avril est un farceur… »
- Vieilles filles et vieux garçons,
- Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage
- Vingt policiers, l’oreille avide de nouvelles,
- Virgile le poète d’illustre mémoire
- Virtuose d’amour, la friponne Colette
- Vite, allez l’acheter, essayez-en l’usage ;
- Vit-on jamais plus douce et plus verte jeunesse !
- Vivre en paix et de peu ; rester à la campagne,
- Vivre paisiblement sous un modeste chaume,
- V’là le beau temps pour les camelots, les journaux ;
- Voici le noir hiver ; ses affreuses morsures
- Voici le nouvel An ; prière d’accepter,
- Voici les premières violettes !
- Voici venir l’hiver ; les jardins sont sans roses,
- Voilà Bismarck défunt. Son œuvre périra,
- Voilà vingt ans et plus, nous nous creusions la tête
- Voir s’écouler le temps et rester toujours belle,
- Vos arguments n’ont pu, verbeux syndicataire,
- Votre âge ? s’il vous plaît, disait un président
- Votre fraîcheur, mademoiselle,
- Votre main droite est embaumée,
- Votre teint délicat, sous la bise mordante
- Voulez-vous acheter, pour un prix fort modique,
- Voulez-vous ajouter à vos séductions
- Voulez-vous contempler enfin l’Égalité ?
- Voulez-vous devenir un Adonis moderne ?
- Voulez-vous, douce enfant, blanche comme un beau cierge
- Voulez-vous d’un savon qui parfume et blanchisse,
- Voulez-vous être décoré
- Voulez-vous, humbles ménagères,
- Voulez-vous ne jamais user de médecine,
- Voulez-vous que Rosine à votre cœur s’attache ?
- Voulez-vous savoir pourquoi Patita
- Voulez-vous, sur son char traîné par vingt chevaux,
- Vous admirez de Boulanger
- Vous aimez, dites-vous, votre teint, votre peau,
- Vous aimez souvent, charmante Denise,
- Vous aimez… Voulez-vous de la personne aimée
- Vous allez, je le crains, vous flanquer des coliques
- Vous assurez vos jours, vos enfants, vos affaires,
- Vous aurez pied leste et jarret solide,
- Vous avez été prise en très flagrant délit
- Vous avez rajeuni de dix ans, ma charmante ?
- Vous avez tous connu ce petit dieu, sans doute,
- Vous avez tous l’horreur du faux et rococo ;
- Vous avez un billet de cinq cents ; s’il est faux
- Vous cherchez un produit dont l’efficace usage
- Vous demandez pourquoi je célèbre sans cesse
- Vous demandez quelle est ma dot ?
- Vous devrez bien, comtesse, avec l’année nouvelle,
- Vous disiez : « Nous voulons des candidats nouveaux !
- Vous dites : « Nous nageons en pleine décadence ! »
- Vous donnâtes hier, messieurs les habits verts,
- Vous en avez tous, seul il plaît aux belles,
- Vous entendez partout gémir sur les affaires,
- Vous êtes, à mon bal, prié de faire fête.
- Vous êtes brune, avec des reflets d’ambre fin,
- Vous l’avez entendu, le fameux justicier :
- Vous m’avez envoyé quelques pains de Congo,
- Vous paraissez souffrant, mon pauvre vieux confrère !
- Vous pouvez inventer des machines subtiles,
- Vous pouvez nous vanter Eiffel et vos machines,
- Vous pouvez réviser, si le cœur vous en dit ;
- Vous prenez une lime, ou bien de l’émeri,
- Vous que depuis trois ans je n’ai jamais trompés
- Vous que le temps frappa de plus d’une blessure,
- Vous qui m’êtes restés fidèles, et pour qui
- Vous qu’un vote récent livre au travail de nuit,
- Vous souvient-il, marquis ? Oh ! quel enfant prodigue !
- Vous traitez un peu trop sans façon les mixtures
- Vous trouvez-vous heureux dans ce riche cachot ?
- Vous voulez le savoir ! Allons-y, gentes dames !
- Vous voyez ma peau tannée et recuite
- Voyez comme ils sont pleins, et fermes, et robustes,
- Voyez, il dort, mon bambino.
- Voyez-vous, moi, je suis nature !
- Voyons, Cora, qu’as-tu contre la République ?
- Voyons, est-ce qu’un ruban peut vous rendre plus beau ?
- Vraiment ! nous avons trop d’minisses,
- Y’aura demain cinquante ans, souvenez-vous en, (bis)
- Yvonne est pratiquante ; et, le soir, en prière,
- Zéphyre retient son haleine
- Zola, décidément, n’est pas en bonne odeur ;
- Zola n’a qu’un moyen de remonter en selle,
- Zola n’a qu’un témoin : c’est la belle Mouquette,
- Zola ne se vend plus ; Paris, son dernier né,