LE VAINQUEUR DU CONCOURS
— Moi ze suis de Marseille ! À moi la récompense !
— À moi le premier prix, car Guimauve je suis.
Glycérine et savons de tous noms, tous pays,
Criaient : « Sur mes rivaux je l’emporte, je pense ! »
Alors on vit venir le Savon du Congo…
Et sentant son vainqueur, aucun ne souffla mot.
Un poète roubaisien
Paru le 31 janvier 1889 et le 18 mai 1890 dans Le Figaro ;
le 7 mai 1890 dans Le Petit Parisien ;
le 15 mai 1890 dans Le Petit Troyen ;
le 16 mai 1890 dans La Lanterne ;
le 24 juin 1890 dans La Croix.
Notes :
Dans Le Figaro du 31 janvier 1889, le poème est signé F. Lénadix.