[sans titre]
L’exposition du blanc et noir
Se prépare. J’irai la voir.
Mais pourquoi tout cet étalage ?
N’avons-nous pas un blanc visage
Par tous les temps, grâce au Congo ?
Et sans altérer notre peau,
Les cheveux blancs, à la minute,
Toujours préservés de la chute,
Ne sont-ils changés soudain
En un noir superbe et bon teint,
Par la célèbre Eau Tonkinoise ?
Voyons, ne nous cherchez pas noise !
Paru le 1er septembre 1888 dans La Vie Parisienne.