[sans titre]

 

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Sarah sera toujours l’artiste inimitable !
Elle a, dans Cléopâtre, un aspic véritable ;
Or, pour bien allécher ce venimeux serpent,
Pour qu’il morde le sein ferme et pur qu’on lui tend,
Sarah prend chaque soir, en sa loge, au théâtre,
Un bon bain de Congo, et la foule idolâtre
Voit cet heureux aspic mordiller de baisers
La gorge qu’embauma le parfum de Vaissier !

Paru le 25 octobre 1890 dans La Vie Parisienne.

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