UNE LYRE SUBLIME

 

CONCOURS POÉTIQUE

Pour chanter dignement les parfums du Congo,
Le savon le plus fin de France et de Navarre.
Il faudrait marier la lyre de Pindare,
Le luth de Lamartine et la voix d’or d’Hugo.


Mlle Cécile de Lherdomas

Paru le 10 octobre 1890 dans Le Petit Parisien ;
le 12 octobre 1890 dans Le Figaro ;
le 20 octobre 1890 dans La Lanterne ;
le 3 juillet 1898 dans Le Petit Journal ;
le 18 août 1898 et le 17 décembre 1899 dans L’Éclaireur de Nice ;
le 18 août 1898 dans Le Petit Troyen ;
le 30 novembre 1899 dans La Dépêche tunisienne ;
le 10 décembre 1899 dans Le Petit Troyen.

Variante :

Dans Le Figaro, le quatrain est signé Mlle Iris de Hermosuro.

En 1898, lors de la reprise du quatrain, titré « Une lyre sublime » et signé Jules Gely, les vers sont distribués dans un autre ordre et présentent quelques différences :

Il faudrait les beaux vers de l’antique Sapho,
La lyre aux cordes d’or de l’immortel Pindare,
Pour chanter dignement les parfums du Congo
Ce savon le plus fin de France et de Navarre.

En 1899, l’ordre des vers du quatrain, titré « Pour le chanter » et signé Adrianopoulos, les vers est à nouveau changé et d’autres interversions apparaissent :

Pour chanter dignement les parfums du Congo,
Le savon le plus fin de France et de Navarre.
Il faudrait les beaux vers de l’immortel Pindare,
La lyre aux cordes d’or de l’aimable Sapho.

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