[sans titre]
Est-ce une bouche, est-ce une rose,
Que sur vous je viens de baiser ?
Non, car la fleur se décompose,
Et la bouche rend le baiser.
Serait-ce donc une autre chose ?…
Ma foi, je ne sais trop ; je n’ose…
Il est aisé de se tromper
Lorsque les parfums de Vaissier
Changent en fleurs ces lèvres roses !
Paru le 9 août 1890 dans La Vie Parisienne.