[sans titre]

 

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Je n’ai depuis longtemps, poétique Bretagne,
Revu tes ajoncs d’or, ta sauvage campagne,
Ni respiré l’air plein des senteurs du pommier
Qui gonfle de fruits d’or la cuve du fermier,
Mais du Congo charmant le parfum qui s’exhale
Est doux comme l’odeur de ma lande natale !

Un exilé

Paru le 2 août 1890 dans La Vie Parisienne.

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