L’INOUBLIABLE
C’est en vain qu’on voudrait, après tant de réclame,
Oublier, ô Vaissier, ton doux et pur savon,
Nul ne le peut, car son renom, comme une flamme
Monte, gravit sans cesse un nouvel échelon…
Oublier le Congo, c’est perdre la raison !
Mlle R. L.
Paru le 30 janvier 1890 dans La Croix ;
le 31 janvier 1890 dans La Lanterne ;
le 9 février 1890 dans Le Figaro.
Notes :
Dans Le Figaro et La Lanterne, le quatrain, titré « Hommage », diffère en ses deuxième, troisième et quatrième vers :
Oublier, ô Vaissier, ton immortel savon,
Nul ne le peut, hélas ! sa renommée de flamme
Gravit, gravit sans cesse un nouvel échelon.