FUGIT IRREPABILIS VENUSTAS

 

FUGIT IRREPABILIS VENUSTAS

Telle une chenille qui tombe dans la coupe
Alors que vos lèvres vont puiser le nectar,
Ainsi la patte d’oie, femmes ! si l’on ne coupe
Le mal en sa racine et sans aucun retard,
Vient s’installer un jour en tyran sur la face
Pour vous tirer les yeux et zébrer votre peau.
Or, il n’est ici-bas qu’un seul dieu qui efface
Des ans pareil outrage, et c’est le vrai Congo.

De Laërom de Snaverb

Paru le 9 janvier 1890 dans Le Figaro.

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