TÊTE BÊCHE

 

TÊTE BÊCHE

L’époux rentre très tard au logis sans chandelle,
Se glisse dans le lit, mais trompé par l’odeur
Qu’il croit se dégager de la tête, — ô douceur,
Il baise avec amour les orteils de sa belle…
Elle avait au Congo, ce souverain savon,
Une heure auparavant lavé ses chers pétons.

Paru le 9 avril 1889 dans La Lanterne ;
le 14 avril 1889 dans Le Petit Parisien.

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