DERNIÈRE COQUETTERIE

 

DERNIÈRE COQUETTERIE

Aux affres de la mort se livrant tout entière,
On s’étonne que cette épouse trois fois mère,
Ait quitté sans pudeur son dernier vêtement,
Elle avait bien le droit de dire à son amant :
« Tu vois, j’ai conservé le corps blond des rosières,
» Mais c’est grâce au Congo de Messieurs Vaissier frères. »

Paru le 15 novembre 1888 dans Gil Blas ;
le 17 novembre 1888 dans La Lanterne et Le Petit Parisien.

Notes :

Le poème paru dans Gil Blas, titré « Suprême coquetterie », est très différent :

Aux griffes de la mort se livrant tout entière,
On s’étonne que cette épouse, deux fois mère,
Ait quitté sans pudeur son dernier vêtement…
Elle avait bien le droit de dire à son amant :
« Tu vois : j’ai conservé le corps d’une rosière ;
» C’est l’infaillible effet du Congo Vaissier frère ! »

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