[sans titre]

 

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Autrefois il était possible
De surprendre une épouse infidèle et sensible,
Au moment où son séducteur
Lui faisait, à huis clos, l’hommage de son cœur…
Car pour plaire à l’amant vainqueur
La belle s’imprégnait de Congo, dont l’odeur
Trahissait ses ébats coupables.
Aujourd’hui — progrès estimable ! —
Tous, l’amant, le mari, la femme et les enfants,
Arborent ces parfums troublants,
Et nul, pas même Vaissier frères,
Ne pourrait, à l’odeur, constater l’adultère !

Paru le 3 novembre 1888 dans La Vie Parisienne.

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