CUISANTE NUIT

 

CUISANTE NUIT

C’était pendant l’horreur d’une cuisante nuit ;
Je me grattais le corps tout du long dans mon lit,
La puce me suçait ici, là le moustique
Piquait ; ma peau prenait des tons d’un rouge brique.
J’étais mort. Un grand bain du Congo me guérit.

Paru le 13 août 1888 dans Le Petit Parisien ;
le 29 octobre 1888 dans Le Petit Troyen ;
le 9 décembre 1888 dans Le Démocrate de Seine-et-Oise.

Notes :

Dans Le Démocrate de Seine-et-Oise, le quatrième vers diffère :

Piquait ; ma peau prenait des tons couleur de brique.

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