[sans titre]

 

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Dans son boudoir fleuri, tendu d’épais satins,
Nue et superbe en sa chevelure d’or fin,
Éva la blonde agite, avec des airs mutins,
Les flots d’opale tiède, embaumée, de son bain,
Où mousse, en s’irisant des rayons du matin,
Le Congo, dont les sucs laiteux lui font un teint
Plus blanc que les lotus brodés sur ses coussins.

Paru le 14 avril 1888 dans La Vie Parisienne.

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