[sans titre]

 

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L’Espagnole Anita, très brune comme on sait,
Voulant avoir le teint délicat d’une blonde,
Lavait souvent son col et sa poitrine ronde
Au Savon du Congo. Mais la main ne pouvait
Atteindre son épaule… Aussi, la nuit dernière,
Le corsage de bal, ouvert devant, derrière,
Montrait son sein plus blanc que le muguet nouveau,
Tandis que l’acajou colorait tout son dos !…

Paru le 11 février 1888 dans La Vie Parisienne.

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