[sans titre]

 

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Égales en beauté, mais de goûts différents,
Deux sœurs étaient citées, dans le monde où l’on aime,
Pour leur esprit, leur grâce et d’aimables talents.
L’une, au teint délicat, d’une finesse extrême,
N’avait jamais assez de fards, de laits, d’onguents,
Pour conserver sa peau blanche comme une crème.
L’autre, plus sans façon, n’employait que de l’eau
Parfumée, simplement, au Savon du Congo.
Or, la première est laide aujourd’hui, presque vieille,
Tandis que la seconde à la rose est pareille !

Paru le 17 décembre 1887 dans La Vie Parisienne.

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