[sans titre]

 

[sans titre]

Au dernier bal j’ai vu madame Trois-Étoiles
Étaler fièrement sa poitrine, sans voiles…
Eh bien, malgré l’éclat provenant de ce sein
D’une forme parfaite et pur comme un satin,
Les regards n’étaient point choqués de l’étalage,
Car les fermes appas de ce riche corsage,
Aussi chastes que ceux de Vénus de Milo,
Empruntaient leur blancheur au Savon du Congo.

Paru le 12 novembre 1887 dans La Vie Parisienne.

Commentaires fermés.