[sans titre]
La femme, malgré tout, ne sait pas se résoudre
À renoncer à son cher nuage de poudre
Qui ne trompe personne et gâte son beau teint.
Car la peau perd bientôt sa finesse, son grain,
Sous ce faux velouté, qui brûle et décompose.
Pour demeurer toujours aussi fraîche, aussi rose
Qu’une vierge, elle doit n’employer que de l’eau
Doucement parfumée au Savon du Congo.
Paru le 29 octobre 1887 dans La Vie Parisienne ;
le 1er novembre 1890 dans L’Univers illustré.