[sans titre]

 

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Elle est enfin venue, cette chaleur torride,
Qui brise l’énergie et rend le corps languide ;
Les cieux sont embrasés ; la terre, tout le jour,
Exhale un long soupir d’enfantement, d’amour ;
Et nous, pauvres humains, dans cette vie ardente,
Faibles et las, nous rentrons sous la tente,
Heureux de posséder, pour revivre, un peu d’eau,
Avec un doux Savon des Princes du Congo.

Paru le 18 juin 1887 dans L’Univers illustré.

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