CREDO !

 

CREDO !

J’ai vu, je crois, je sais, je suis désabusée.
Tout ce que j’employais, jadis, au lavabo,
Pour rendre tout son lustre à ma figure usée
N’est rien auprès du doux et magique Congo !

Paru le 31 mars 1887 dans Le Figaro.

 

Notes :

« Je vois, je sais, je crois », dessin de Geffroy gravé par Wolf, 1869. © Bibliothèque Nationale de France

Ce quatrain est une parodie de la scène de Polyeucte (V, 3), de Corneille, dans laquelle Pauline exprime sa conversion et s’écrie entre autres :

Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée

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