[sans titre]

 

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Pendez-vous, braves gens, qui n’êtes pas venus
Les vingt et vingt-un mars aux fêtes somptueuses
Offertes à Roubaix par les Vaissier-Crésus !
Ces dates sont nommées « les deux journées heureuses ! »
Car l’imagination ne saurait concevoir
La richesse, l’éclat de cette Cavalcade
Du Congo
, que Paris, l’an prochain, voudra voir.
Comme au bon temps jadis, aux pauvres, aux malades,
Les princes et le roi Makoko, — fils de Dieu —
Ont rendu la santé, le bonheur, la jeunesse…
Ils sont bénis de tous, honorés en tous lieux,
Et leur grand nom se mêle aux clameurs d’allégresse.

Paru le 26 mars 1887 dans La Vie Parisienne.

 

Notes :

Cf. le poème du 14 février 1887, « La Cavalcade du Congo ».

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