LA CAVALCADE DU CONGO
Citez-moi dans Paris un gros négociant,
Un seul ! — ils sont plus de dix mille, — assez puissant
Pour faire, sans esprit de lucre ou de réclame,
Mais dans un but de charité, par bonté d’âme,
Ce que font à Roubaix les trois frères Vaissier,
Jetant à pleines mains leur or dans la cité,
Pour qui, pendant deux jours, les rues, les promenades,
S’emplissent de la belle et riche Cavalcade
Des Princes du Congo ! — Coût : près de cent mille francs !
Combien de Parisiens n’en feraient pas autant !
Paru le 19 mars 1887 dans L’Univers illustré.
Notes :
Cf. le poème du 14 février 1887, « La Cavalcade du Congo ».