ET TOI AUSSI, JOSEPH !
Lorsque la Putiphar, d’humeur assez joyeuse,
À l’excellent Joseph, arracha son manteau,
Ce n’était pas du tout par fureur amoureuse,
Mais la belle y sentait des Savons du Congo.
Paru le 2 février 1887 dans Gil Blas ;
le 15 février 1887 dans Le Petit Journal.
Notes :
Ce quatrain reprend un sujet biblique souvent représenté en peinture : Joseph, fils de Jacob et esclave de Putiphar, subit les assauts amoureux de la femme de ce dernier ; un jour, elle le retient par son manteau pour l’attirer à elle, mais Jacob, pour lui échapper, lui abandonne son manteau et prend la fuite ; la Putiphar se servira de ce manteau comme preuve pour accuser Joseph de viol et le faire mettre en prison.